Le Mans Classic fête ses 10 ans !

Créé en 2002 en association avec l’Automobile Club de l’Ouest et Peter Auto, Le Mans Classic
offrait pour la première fois une formidable rétrospective des mythiques 24 Heures du Mans aux
amateurs d’automobiles d’exception.

Dix ans plus tard, l’évènement s’est installé comme un "must"
attendu tous les deux ans par le public et les participants.

A l’affiche de cette 6ème édition les 6-7-8 juillet, un hommage particulier sera rendu aux constructeurs et pilotes
américains qui se lancèrent dans l’aventure mancelle
. De nombreux anniversaires seront aussi
célébrés : les 50 ans de l’AC Cobra, de la Berlinette Alpine A110, de la MGB, de la victoire de
Mercedes en 1952…
Côté course, 408 bolides prendront la piste durant 24 heures. Côté paddock, les premiers rôles
reviendront aux 160 clubs de marque venus de toute l’Europe.
Tous les acteurs sont réunis dans un nouveau scenario à succès.

En piste

Soucieux d’offrir aux spectateurs et aux concurrents des plateaux homogènes sur le plan de la performance et
de la pertinence historique, les 408 véhicules de compétition sont répartis en six plateaux (68 concurrents)
correspondant à six périodes
.

Les voitures retenues sont celles dont le modèle a participé aux 24 Heures du
Mans entre 1923 et 1979. Priorité est donnée à celles qui ont elles-mêmes couru l’épreuve à l’époque. Pour
chaque plateau, dix voitures de réserve participent aux séances d’essais de jour et de nuit. Ainsi, elles sont
prêtes à combler tout désistement d’un véhicule sélectionné pour la course. Un départ en épi dit "Le Mans",
comme il fut donné de 1925 à 1969, sera organisé pour les plateaux 1-2-3-4. Les autres s’élanceront selon la
procédure du départ lancé.

  • Plateau 1 (1923-1939)

Les modèles de marques de renom qui se sont
illustrés avant-guerre sur la classique mancelle
reviennent sur le terrain de leurs exploits. Les Aston
Martin 2 Litres Speed et une version "Ulster"
classée 8ème en 1935. Les Bentley 4,5L, Bugatti 35,
44, 51, Delage D6-70 et Delahaye 135 S. Ou encore
des Talbot 105 d’usine présentes en nombre,
incarnant les engagements successifs de la marque.
Au fil des éditions, ce plateau s’est également
enrichi de voitures plus modestes, mais toutes aussi
intéressantes sur le plan historique. Les MG Midget,
dont une sera pilotée par le franco-brésilien
Hermano Da Silva Ramos (ex-pilote F1 pour
Gordini) qui participa aux 24 Heures du Mans 1959
au volant d’une Ferrari 250 TR officielle. Les Morgan
4-4, Salmson, Singer Le Mans, HRG et une
rarissime O.M. 665 de 1927 qui participe pour la
première fois au Mans Classic. Sans oublier la
Citroën C4 Roadster présentée dans l’exacte
configuration de celle qui participa à l’édition 1932 et
qui demeure la seule représentante de la marque
aux chevrons à s’être alignée au départ des 24
Heures du Mans. Au final, ce plateau présente une
grande variété de marques et de modèles, et
constitue une rétrospective inédite de cette période.

  • Plateau 2 (1949-1956)

L’après-guerre marque un tournant important en
matière de technologie automobile : moteurs plus
développés, aérodynamiques soignées… Des
ensembles plus performants, conçus et engagés en
course par des écuries officielles de plus en plus
professionnelles. Du coup, les luttes en piste se
révélaient également plus acérées entre les
concurrents. Un scénario que les engagés de ce
plateau, aux commandes des nombreuses Aston
Martin DB, Jaguar C et D, Maserati 300 S, Austin
Healey 100 S et autres Triumph TR2, auront à coeur
de raviver. Parmi elles, une DB3 qui prit part à
l’épreuve en 1952 et 1954. La Type D qui se classa
2ème en 1954 et une Cooper Jaguar T38 de l’édition
1955. La présence d’une très rare Kieft Climax 1100
de 1954 et d’une DKW Monza 1956 ne manquera
pas de satisfaire les amateurs les plus avertis. Enfin,
l’équipage père/filles du Boucheron qui se partagera
le volant de la Fiat 1500 Spéciale de 1950 incarnera
au mieux l’esprit de la course en famille.

  • Plateau 3 (1957-1961)

Pourvue de nombreux bolides dans leur version LM,
la sélection qui illustre la fin des fifties et le début
des sixties met en scène près de vingt marques
différentes. Certaines avec des modèles rarissimes.
Comme une Ferrari 250 LM de 1961. Une rare AC
Bristol LM de 1958 fraîchement restaurée. Une Alfa
Romeo SZ Tronca de 1962 engagée aux 24 Heures
à l’époque. Une Cooper Monaco - version Sport de
la monoplace F1 championne du monde en 1959 et
1960 avec Jack Brabham - que se partageront les
Gachnang, père et fille. Cousine de Sebastian
Buemi - 3ème pilote du Team Red Bull F1 -, Natascha
Gachnang a couru les 24 Heures du Mans 2010 sur
une Ford GT. Signalons aussi une Peerless GT,
première de sa classe en 1958. Une Porsche 718
RSK, modèle qui s’illustra cette même année. Ou
encore une Tojeiro Climax…

  • Plateau 4 (1962-1965)

Thème à l’honneur de cette 6ème édition du Mans
Classic, les Etats-Unis sont fortement représentés
dans ce plateau avec plus d’une douzaine d’AC
Cobra et Ford GT40. A noter l’engagement d’un
inestimable Shelby Cobra Daytona Coupé, dont
seulement six exemplaires furent construits de 1964
à 1965. Celui piloté par Dan Gurney et Bob
Bondurant en 1964 atteignit l’objectif que son
constructeur s’était fixé : battre les Ferrari dans la
catégorie GT. Autre vedette de cette période, l’Aston
Martin DP 212, modèle unique construit sur la base
d’une DB4 GT, qui participa à la classique sarthoise
en 1962 avec Graham Hill et Richie Ginther. Une
Jaguar Lister Coupé 1963, une Sunbeam Alpine LM
1962, plusieurs Morgan (le constructeur fête le 50ème
anniversaire de sa victoire de classe), des Alpine
M63 et une rare Elva GT 160 contribuent à la grande
variété de ce plateau.

  • Plateau 5 (1966-1971)

Cet autre plateau ravira amateurs et spécialistes par
la présence de nombreuses voitures ayant couru la
compétition mancelle et qui, pour certaines, ont
conduit leurs pilotes sur le podium. C’est le cas de la
Porsche 917, engagée par John Wyer, qui se classa
2e en 1971 et qui devrait être de nouveau confiée en
juillet prochain à l’un de ses glorieux pilotes en la
personne de Richard Attwood (vainqueur en 1970).
Cette Porsche retrouvera en piste la Ferrari 512 M
qui fut sa principale rivale. Sans oublier l’unique
Ligier JS3 pilotée cette année-là par Guy Ligier et
Patrick Depailler. Ou encore la seule Matra engagée
en 1971 : la MS 660 de la paire Beltoise/Amon.
Autre star du peloton, la Ford MKII qui compléta le
triplé victorieux et historique de la marque en 1966.
La mythique Alfa Romeo 33 et quelques modèles
plus confidentiels comme la Ferrai 312 P de 1969, la
Howmet TX de 1968, la Costin Nathan 1000 GT
de 1967, et la Nomad BRM Mk2 s’ajoutent à la
liste des autres Chevron B8 et B16, Lola T70,
Porsche 908 et 910.

  • Plateau 6 (1972-1979)

L’Amérique sera là encore dignement représentée
avec d’anciens modèles du très populaire
championnat NASCAR venus se mêler aux
machines européennes les plus affûtées de
l’époque. L’année 1976 marqua, en effet, le
rapprochement entre Le Mans et la série américaine.
Bill France, fondateur de la NASCAR, fut invité à
donner le départ de la 44ème édition à laquelle une
Ford Gran Torino et une Dodge Charger prirent part.
Ces deux "monstres", spectaculaires par leurs
dimensions et le tonnerre mécanique de leur
puissant V8, sont de retour dans la Sarthe, ainsi
qu’une Chevrolet Monza, grande rivale des Porsche
en IMSA. L’intérêt se portera également sur une
Mirage GR8, modèle qui s’imposa en 1975 avec la
paire Jacky Ickx/Derek Bell. Une Moynet LM confiée
la même année à un équipage 100% féminin dont
une certaine Michèle Mouton. Une Cheetah G601 de
1976, première voiture suisse à s’aligner au Mans.
La Duckham’s de 1972, première création de
Gordon Murray, et l’Inaltera GT, première machine
construite par Jean Rondeau en 1976 et pilotée
notamment par Henri Pescarolo qui en reprendra le
volant en juillet prochain.

Les clubs

Acteurs nombreux et incontournables de l’univers de l’automobile historique, les clubs de
marque bénéficient d’une place de choix au Mans Classic. Rassemblement unique en Europe,
ce rendez-vous biennal accueille plus de 8000 véhicules au travers de 160 clubs représentant
80 marques. Sont admis à l’Espace Clubs, les véhicules d’avant 1966 dans un état de
présentation irréprochable, ainsi que quelques modèles plus récents s’inscrivant d’ores et déjà
parmi les "Classiques".

Les clubs des marques américaines seront à l’honneur lors de cette 6ème édition et illustreront
la démesure du "Nouveau Continent" sur les thèmes Rockabilly, Drivin’… Côté britannique, MG
fêtera le 50ème anniversaire de la naissance de la MGB et Morgan celui de sa victoire de classe
aux 24 Heures du Mans 1962.

Marque française illustre, Matra sera également célébrée au travers d’une exposition et du
40ème anniversaire de sa victoire mancelle obtenue en 1972 par la MS 670 de Graham Hill et
Henri Pescarolo qui sera l’invité du club.
Autre fleuron des constructeurs tricolores, la Fédération des Clubs Panhard & Levassor
présentera les 12 années de présence de la marque aux 24 Heures du Mans en exposant 12
modèles ayant couru de 1952 à 1964.

Le Mans Classic sera également l’occasion d’évoquer 60 ans de paddock. Un thème mis en
exergue par les clubs et par la FFVE (Fédération Française des Véhicules d’Epoque) qui
reproduira une scène des coulisses des 24 Heures du Mans de 1952.

Autre temps fort de l’évènement, le très prestigieux Concours Le Mans Heritage Club réunira
24 châssis, triés sur le volet, ayant participé aux 24 Heures du Mans de 1923 à nos jours.
Parmi elles, la Cadillac "Le Monstre" de 1950 conçue par Briggs Cunnigham. Cette
rétrospective effectuera un tour d’honneur, offrant au public un aperçu des bolides ayant écrit
l’Histoire de cette épreuve sur près d’un siècle.

Enfin, la parade des clubs sera une occasion rare pour les propriétaires de boucler les 13,629 km
d’un circuit mythique.
En 2010, les clubs avaient réuni 17000 personnes de 27 nationalités. 2012 devrait encore voir
grimper les statistiques !

Little Big Mans

Fort du franc succès rencontré dès son apparition au Mans Classic en 2008, Little Big Mans
sera de nouveau au programme cette année sous la bienveillance d’Optic 2ooo et Alain
Figaret, deux fidèles partenaires du Mans Classic et du Tour Auto Optic 2ooo.
80 bolides miniature conduits par des pilotes en herbe, âgés de 7 à 12 ans, s’élanceront pour
une boucle du circuit Bugatti après un départ "Le Mans" donné samedi 7 juillet vers 14
heures. Le dimanche, en fin de matinée, les jeunes concurrents reprendront le volant pour
une parade autour du village Le Mans Classic.

Cet évènement, ravissement des petits
comme des plus grands, se clôturera par une remise des prix.
Produites en série limitée, ou à l’unité, et propulsées par un moteur thermique ou électrique,
ces machines sont, pour la plupart, de fidèles répliques de versions qui furent engagées aux
24 Heures du Mans.

Parmi, les vedettes américaines de Little Big Mans, plusieurs Ford GT40 et une Dodge
Charger confiée aux deux filles de Christophe Schwartz, lequel courra le même week-end
dans le plateau 6 avec la version d’origine.

Côté français, citons une Bugatti Type 52, miniature exposée à l’époque chez l’agent Bugatti
de Liège (Belgique), et une Peugeot 402 Darl’mat qui fera sa première apparition au Mans
Classic.

Retrouvez toute l’actualité du Mans Classic 2012 sur www.lemansclassic.com

-> Vendredi 6 juillet : Un rassemblement exceptionnel de 23 Ferrari 250 GTO
-> 7 juillet : Vente Arcurial - 130 véhicules de collection aux enchères

-> La liste des engagés 2012
-> C’est Nouveau ! découvrez l’application le Mans Classic

-> Revivre l’édition 2010

 

Documents joints


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