CER : Forza Italia !

Pour sa troisième manche de la saison, Classic Endurance Racing rejoint pour la première fois de l’année, les
1er et 2 juillet, Le Mans Series lors des 6 Heures d’Imola.

Une première pour cette course où les voitures du
C.E.R. font la connaissance du tracé italien où elles ont une fois de plus prouvé qu’elles n’ont rien à envier à
leurs puissantes petites soeurs modernes.

Avec 38 Proto et GT sur la ligne de départ, Classic Endurance Racing disputait une manche marquante de son
histoire.
L’un des hauts lieux de pèlerinage du sport automobile, Imola s’impose comme un incontournable pour
tous les amateurs et passionnés de compétition. Tout au long du week-end, les pilotes ont du redoubler de
vigilance pour apprivoiser ce tracé réservé aux plus chevronnés où exigence et rigueur sont de mise si l’on veut
tirer son épingle du jeu et s’octroyer la victoire.

Les hostilités sont ouvertes dès le vendredi matin sous un soleil de plomb, et aux premiers tours de roues, c’est
Michel Quiniou au volant de sa Lola qui s’impose, devant Philippe Scemama et Guy Lacroix, les trois en Proto
2
, suivis par Michael Föveny et Sean McInerney en GT2.
Les qualifications sont en revanche un peu malmenées. Tout d’abord les pilotes ont été privés, par un violent
orage, de leur première séance de qualifications ; seuls Didier Denat et Charles Rupp ayant pu effectuer un tour
avant l’interruption. La seconde séance est, elle, écourtée de dix minutes après la casse moteur de la N°10 qui
a laissé de l’huile sur plus d’un kilomètre de piste. Les prototypes 3L sont très à l’aise sur ce circuit et Quiniou
confirme sa supériorité toujours devant Scemama, Guénat et Henry. Bernard Thuner, 2ème en P1 à Spa signe
le meilleur temps.

Samedi après midi, les moteurs vrombissent dans l’enceinte du circuit, mais hélas pas celui de la Lola de
Michel Quiniou, la machine (embrayage) ayant lâché l’homme !
Après un excellent départ de Patrick Henry sur
sa Rondeau c’est Dominique Guénat qui reprend la tête à la vingtième minute, suivi de très près des deux Lola
T298 de Patrice Lafargue et Frédéric Da Rocha
. Au terme d’une lutte intense les petites 2 litres prennent
l’avantage sur la T286 de Guénat
à peine dix minutes avant le drapeau à damier.
Stéphane Gutzwiller, malchanceux à Spa remporte la catégorie Proto 1 devant la puissante T70 d’Alberto
Francioni et la curieuse B16 à moteur rotatif d’Olivier Cazalières.

En GT2 Sean Mc Inerney impose sa BMW M1 devant Christian Traber, son adversaire le plus assidu
également en M1, tandis que Jean-Marc Merlin réussit à se hisser sur la troisième marche du podium au volant
de sa magnifique Porsche 935.

La catégorie GT1 a été le théâtre d’une course palpitante entre les GT40 de Claude Nahum et Chris Ball.
Claude Nahum, vainqueur à Spa, voit toutes ses chances s’évanouir suite à une forte fuite de radiateur. Chris
Ball heureux vainqueur de la catégorie GT1 précède les deux Porsche de Didier Denat et Charles Rupp.

Cette manche italienne établit un peu plus les positions des concurrents à mi-saison. Les pilotes devront
dorénavant patienter jusqu’aux 9 et 10 septembre prochains à Silverstone pour reprendre le chemin des circuits
et tenter de démontrer qu’ils sont les meilleurs.

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