Imola Classic 2013 : du grand spectacle à l’autodrome Enzo et Dino Ferrari

Riche de courses mettant en scène plus de 150 voitures réparties sur cinq plateaux, le programme mis en place par Peter Auto a offert une belle deuxième édition d’Imola-Classic sur le circuit Enzo et Dino Ferrari.

Que ce soient les deux grilles de Classic Endurance Racing, le Sixties’ Endurance, le Challenge Formule Storiche et le splendide Trofeo Nastro Rosso, qui offre la rare occasion de revoir les plus belles machines de course italiennes, tous les plateaux ont tenu leurs promesses. Les pilotes se sont retrouvés avec plaisir sous un ciel italien passablement clément pour un début de saison 2013 … sur les chapeaux de roue. Grâce à des pelotons fournis et animés, les courses ont procuré un spectacle impressionnant au public. Grâce à un paddock qui s’est enrichi de plusieurs autos de clubs – dont nombre de Lancia Intégrale - et d’une exposition de bicyclettes anciennes, les spectateurs pouvaient également assouvir leur curiosité et leur découverte d’un évènement promis à un bel avenir.

Bernard Thuner

Dans le Classic Endurance Racing 1 (GT, Tourisme et Prototypes de 1966 à 1971), Bernard Thuner (Lola T70 MK III), auteur de la pole position, a trouvé des adversaires de taille avec le duo Yvan Mahé-Richard Mille (partenaire de l’évènement) qui, au volant de sa Lola T70 MIII B, ne lâchait jamais prise et coupait la ligne d’arrivée dans son sillage, loin devant Stéphane Gutzwiller (3ème)(Chevron B 16) à un tour.

Michel Quiniou

Le Classic Endurance Racing 2 (GT, Tourisme et Prototypes de 1972 à 1979) voyait la victoire de Michel Quiniou (Lola T 280) avec 1’20’’ d’avance sur Yves Scemama (Sauber C5 BMW) et Frederic Da Rocha (Lola T 298 BMW).

Réservé aux Formule Junior et Formula 3 de la fin des années 60 au début des années 70, le Challenge Formule Storiche proposait deux courses qui, toutes deux, furent remportées par le même concurrent : Louis Maulini (photo1), aux commandes de sa Merlyn MK 10. Il s’impose devant Manfredo Rossi (Lotus 22) et Vincent Rivet (Brabham BT 28) dans la première course. Puis, devant Roland Fischer (Tecno 70) et Bruno Ferrari (Branca FJ) dans la seconde.

Hugenholtz-Hart

Plateau très apprécié des tifosi, le Trofeo Nastro Rosso (réservé aux modèles de compétition de marques italiennes de la fin des années 50 au début des années 60) a vu la suprématie du même équipage lors des deux courses. Au volant de sa magnifique Ferrari 250 GT Drogo, le duo Hugenholtz-Hart a d’abord triomphé de Olivier de Siebenthal (ISO A3/C) et Lestrade-de Thoisy (Bizzarrini 5300 GT) dans la première course. Puis, Hugenholtz-Hart ont récidivé devant Lestrade-de Thoisy et Arnold Meier (Ferrari 275 GTB/C) dans la seconde compétition du week-end.

Hart-Hugenholtz

Passant des commandes de la Ferrari 250 GT Drogo à celles de leur AC Cobra, la paire Hart-Hugenholtz dominait également les deux heures de course du Sixties’ Endurance, reléguant la paire Guenat/Mahé (AC Cobra) à un tour et l’équipage composé de Jean-François Bentz et Francis Trichet (Jaguar Type E) à quatre.

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photo1 : Challenge Formule Storiche - Louis Maulini