Corse Historique #4 : ça va être chaud !

Vendredi 10 octobre ;

Cet Oscaro Tour de Corse Historique semble décidé à nous réserver un final dont il a le secret. Tous les ingrédients sont réunis pour que le dernière journée de compétition, entre île-rousse et Porto-Vecchio nous propose un spectacle grandiose. Aujourd’hui les positions n’ont fait que se resserrer...

Aujourd’hui, il a fait chaud, très
chaud
. Et pas seulement à cause
du soleil d’une arrière saison
fantastique comme sait nous le
réserver l’Île de Beauté. Non,
sous les casques des rescapés de
cette édition et dans les
habitacles des voitures de
course, l’ambiance était aussi
surchauffée.
Jean-François Berenguer
avouait au départ de Porto avoir
pris un peu de risques la veille
et
qu’il s’engageait à plus de
prudence à l’avenir. Christophe
Vaison, lui, était décidé à jouer sa
chance
et à hausser le rythme
avec son bijoux de Lancia 037.
Quant à Alain et Sylvie Oreille, ils
ont retrouvé un sourire éclatant

en même temps qu’une
crémaillère de direction toute
neuve. Voilà trois jours qu’Alain
devait composer avec une
direction se durcissant au bout
de dix kilomètres…

UN COUP À TOI, UN COUP À MOI…

Premier chrono du jour, tracé
dès la sortie de Porto : seize
kilomètres au programme et un
premier scratch pour Vaison
qui
annonce la couleur à ses
camarades de jeu. Oreille, en
forme, pointe à 5’’1 et Berenguer
à 6’’4. On vous l’avait bien dit, la
pression monte sur le leader.
L’écart entre la Ford et la Lancia
dépasse à peine les seize
secondes. Bon mais Berenguer connait le métier sur le bout des
doigts
. Il remet les pendules à
l’heure dès l’épreuve suivante. Le
chrono est long (23 km) et à
l’arrivée, il décroche le meilleurs
temps
, reléguant Oreille (encore
lui !) à 9’’2 et Vaison à…19’’5,
plus de huit dixièmes de
seconde au kilomètre. C’est
beaucoup ! S’agit-il d’une
excellente perf de Jeff ou d’un
faux pas de Vaison, avec un choix
pneumatique inadapté ?

OREILLE FAIT LE SPECTACLE .

Pour les Oreille, par contre,
l’ambiance est au beau fixe et
Alain a retrouvé des bonnes
sensations au volant de son
Ascona 400. Non seulement, les
chronos parlent mais qui plus est,
il régale littéralement le public de
ses passages toujours très
spectaculaires.
Un Alain Oreille
totalement retrouvé, généreux
dans l’effort.
Maintenant, si on refait les
comptes au général, le retard de
Vaison est repassé au delà des
35’’ !
L’Opel est un peu plus loin,
à 1’15’’ exactement. Cela peut
paraitre beaucoup mais ce n’est
rien du tout, compte tenu du
profil des quatre épreuves qui
restent à disputer d’ici Porto-
Vecchio.

JUGE DE PAIX VERS CALVI !

Mais comme le clame une
publicité devenu célèbre, ce
n’est pas fini…Dans
« Castifao » (16 km), Berenguer
connait une alerte. De celle qui
vous glace sur le moment : une
bougie cassée et un moteur qui
perd de sa splendeur. Et
« accessoirement » presque 20’’
de perdues.
Si on refait les
comptes, revoici Vaison (qui fait
le scratch…) dans le pare-chocs
de la Ford. Et Oreille aussi en
profite pour réduire l’écart.
Mais le clou du spectacle et de
ce combat sans merci se tiendra
dans l’ultime épreuve du jour :
Notre-Dame de la Serra.
Une très
grande classique de plus de 28
km dont le surnom est « râpe à
fromage » car intraitable pour les
pneumatiques. Vaison le sait et
fait le forcing mais c’était sans
compter sur un Alain Oreille
déchainé et qui « plante » d’un
coup près de 12’’ à la Lancia et…
15’’ à la Ford
pas au mieux de sa
forme sur ce terrain avec ses
petites roues de 13 pouces sur
un asphalte surchauffé par le
soleil.
On ressort la calculette pour la
dernière fois de la journée. A
l’entrée du parc à Île-Rousse,
l’avance de Berenguer n’est plus
que de 12’’7
et l’Opel d’Oreille
est largement repassée sous la
minute de retard (52’’6).
On vous le jure, la bataille est
loin d’être achevée et la dernière
journée de course s’annonce , à
l’avance des plus croustillante…


En bref

LUTTE DE CLASSE !

Si à 24 heures de l’arrivée, il est difficile
de mettre un nom sur le vainqueur, il
en est de même pour certaines places
d’honneur dans le « Top Ten ». Par
exemple, seules 44’’ séparent De
Gentili de Anto Wan pour la 5° place
. Et
pour la 6° place, seulement 28’’
séparent Barrile, Cordoliani et
Mourgues…

Tore JOHANSESSEN / Anita-Marie SORSTO


En Classic, c’est Alain Lopes qui mène la
danse sur sa Porsche 911 mais Morin
sur une voiture identique est à peine à
plus d’une minute. Les Classic étant
classées à part, Alain Lopes occupe
officieusement la vingtième place du
général

VHRS : BAILLET CONTRÔLE !

Dans la course des VHRS, les positions
de tête semblent se décanter, encore
qu’on de peut rien affirmer. Une chose
certaine, l’équipage BAILLET/BAILLET a
réalisé une excellente performance
aujourd’hui
, accentuant son avance sur
la 914/6 des TORREJON. La victime du
jour est l’Italien ROSSI sur sa Lancia
Flavia. Hier troisième, il laisse sa place
sur le podium au norvégien
JOHANSESSEN. Ce dernier devance le
couple HERBETH sur leur Porsche 928S
et l’équipage GLATH/COLLIARD sur leur
BMW M3


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Texte : JBCOM 92 /ALAIN BERNARDET
photos : Organisation

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