Maroc Historique 2013 : départ J-30 !

Dernières retouches au niveau du parcours, dernières reconnaissances, derniers détails d’organisation réglés, pas de doute, la 4e édition du rallye du maroc Historique est entrée dans le vif du sujet. dans un mois maintenant (du 12 au 18 mai 2013), le drapeau marocain s’abaissera sur le premier équipage à s’élancer...

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Le parcours est désormais bouclé dans ses moindres détails, avec à la clé les dernières surprises, comme nous l’explique Yves Loubet : « Voilà, les reconnaissances précises avec la prise des notes que nous allons mettre à disposition des concurrents, sont achevées. C’est pas le plus mince des travaux à effectuer avec une rigueur toute particulière. D’autant que la météo, en début de printemps, a apporté sa touche personnelle en emportant par endroit la route initialement prévue. Par exemple dans l’ES4 initiale, les ponts traversés ont été emportés par l’oued en crue et plus haut, c’est la falaise qui est tombée sur la route.

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Les Rochers bleus de Tafraout

C’est vraiment dommage car la spéciale prévue était formidable. Il a fallu changer son fusil d’épaule rapidement, trouver un autre parcours près de Tafraout. Ce sera la fameuse épreuve au milieu des rochers bleus. Plus courte mais très insolite, les photographes vont vraiment se régaler à cet endroit...

SUR LES PISTES DE L’HISTOIRE !

En fin de rallye, pour les mêmes raisons, il a fallu renoncer à deux épreuves prévues à l’origine. Mais je suis très content de ce parcours. Maintenant, après plusieurs « tours » complets, je suis convaincu que de mettre le cap au sud était une bonne option. Merzouga, Tata, la Vallée d’Igmir…, sont des endroits fantastiques. Vers Merzouga, les spéciales sont vraiment au milieu de nul part. Elles sont très différentes. D’ici le départ du rallye, on va travailler ces spéciales pour bien les baliser. En procédant ainsi, on revient vraiment aux origines du rallye du Maroc qui jadis, descendait très au sud, dans l’Anti-Atlas et passait de pistes en pleine montagne au désert, presque.

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Nous serons plus que jamais sur les pistes de l’histoire. Les paysages changent constamment et les concurrents vont en avoir plein les yeux. C’est un voyage vraiment fantastique et c’est dommage que la montagne soit tombée dans Demnate pour le dernier jour. Je voulais dire combien l’accueil sera chaleureux dans les villes traversées, notamment lors des regroupements à Tiznit, à Tata, à Tinerhir , à Midelt ou à Khenifra. Les municipalités font vraiment du rallye un évènement majeur. Chacun ira de sa spécialité locale.

À Midelt, nous serons à l’endroit même où le rallye stoppait hier. Ce parcours offre beaucoup de variété et pas seulement au niveau des paysages. Le terrain varie constamment aussi et je pense que les concurrents vont apprécier. Là aussi l’épreuve s’inspire très largement de ce qui faisait à l’époque où la variété des terrains restait une caractéristique du Maroc. Ce qui est vraiment fantastique, une fois encore, c’est de voir l’enthousiasme des autorités concernées. Je suis sûr que le passage du rallye sera très festif. Le club du Grand Maghreb est aussi un partenaire essentiel.

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Dominique Marciano, par exemple, par sa connaissance du terrain et des pistes a largement contribué à la variété et à la beauté de ce parcours. Je profite de l’instant pour vraiment remercier ceux qui contribuent au développement de cette épreuve qui me tient tant à coeur...

LA QUANTITÉ ET LA QUALITÉ !

J’en viens maintenant aux engagés de cette 4ème édition. Et là aussi, on mesure l’évolution en quatre années. Si l’on ramène les choses à un aspect purement mathématique, le nombre d’engagés a progressé de... 400 %. Pas mal, compte tenu du contexte actuel. Ce qui me fait vraiment plaisir, c’est que le rallye s’internationalise vraiment, que des équipes de renom, comme Silver Arrows ou Tuthill avec plusieurs Porsche s’organisent pour participer à l’épreuve… L’équipe Tuthill s’est imposée à plusieurs reprises dans le Safari Classic. C’est un exemple parmi d’autres. On peut souligner aussi la présence de l’italien Paolo Faldini, de l’espagnol Ferran Font. Fredérique Daunat (Daunat Classique) vient avec quatre Citroën. Il y aura aussi trois Peugeot 505 Turbo Groupe A.

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Celles déjà vues l’an passé avec Roland Streit et Serge Zèle mais aussi une version Polymeca pour Jean-Pierre Manzagol qui a préféré ne pas repartir avec sa Renault 5 Turbo. Ces 505 s’ajouteront aux coupés 504 V6 préparés par Christophe Vaison. L’une sera encore pilotée par François Lethier et la seconde par Christophe Vaison lui-même qui est fut champion de France. Et parmi les nouveaux, il faudra surveiller Alain Deveza (Porsche 911) qui anime depuis plusieurs saisons le championnat de France des rallyes sur terre. Ils sont plus de 80 au départ cette année avec de nombreux nouveaux venus.

LA VARIÉTÉ ÉGALEMENT !

Et puis, il convient de souligner la variété des voitures que l’on pourra voir évoluer. La Porsche 911 était une valeur très sûre, majoritaire en nombre au départ jusqu’à présent. Une solution sûre. Elle demeure une voiture très performante pour ce genre d’exercice. Très fiable toujours. Si je compte bien, elles seront 26 au départ. C’est beaucoup (30% du plateau) mais moins que par le passé, proportionnellement. Les Ford Escort sont en nombre (20), également, de la petite Mk1 à la RS Groupe 4 qui jouera la gagne, comme d’habitude.

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Ensuite, on compte huit Peugeot 504, berline 4 cylindres ou Coupé V6, cinq Opel dont deux Manta 400 Groupe B pour Pili De Lafontaine et Paul-Emile Decamps et une Ascona 400 Groupe 4 pour Philippe Gervoson. Parmi, ces « têtes de série », il ne faut pas oublier la Nissan 240 RS jadis très performante sur ce terrain et pilotée ici par…Grégoire De Mevius (2 victoires), ou encore la Mazda RX7, Groupe B elle aussi, de Philippe Gache qui l’an passé eut juste le temps de briller avant de renoncer. Ou encore la SM « Bandama » de Fred Daunat. Ces voitures vont toutes jouer les premiers rangs. Il y a une trentaine d’équipages qui ont la possibilité de se distinguer.

Viennent ensuite trois Mercedes 500 SLC pour les frères Cochin ou Bart Van Haverbeke ou encore cette originale Datsun Violet 160J pour Jack Wallens. Une Groupe 4 qui à l’époque se montrait très performantes aux mains de Timo Salonen. Les petites « classes » seront animées par une R5 Alpine, trois VW Golf GTi, quelques Ford Escort Mk1. Pour les plus anciennes, on note une BMW 2002 Tii et une Volvo 142 S, un modèle qui s’aligna au départ du Maroc, il y a une trentaine d’année.

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Bref, ce plateau me fait saliver, à l’avance...

Coéquipières de renom !

Par coéquipières interposées, Michel Mouton, vice-championne du monde des rallyes en 1982 avec une Audi Quattro, échouant de peu derrière Walter Rohrl et son Opel Ascona 400, sera présente. Deux de ses anciennes coéquipières sont engagées : Françoise Conconi, qui naviguait Michèle à l’époque de la Fiat 131 Abarth, épaulera Laure Many pour la Coupe des Dames et Fabrizia Pons, jadis à bord de l’Audi Quattro de Michèle, naviguera son compatriote Paolo Faldini sur une Porsche 911 RMH Tuthill.


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Maroc Historique
www.rallyedumaroc-historique.com

Texte : JBCOM 92 /ALAIN BERNARDET
photos : Organisation


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