Grand Prix de Monaco Historique - Une 13e édition magique !

Après une annulation en 2020, et une édition 2021 soumise aux restrictions sanitaires, le Grand Prix de Monaco Historique, rendez-vous incontournable pour les collectionneurs du monde entier et pour les passionnés d’automobiles d’exception, a célébré les 13-15 mai 2022 sa 13e édition de la plus belle des manières !

Après l’arrivée jeudi des pilotes et l’installation dans les paddocks, S.A.S. le Prince Albert II de Monaco a lancé officiellement vendredi matin la 13ème édition du Grand Prix de Monaco Historique en passant un long moment dans le paddock où plus de 180 voitures d’exception et leurs pilotes expérimentés attendaient de pouvoir enfin pénétrer sur le circuit mythique qui leur était réservé tout le week-end.

Lancement officiel

Samedi 14 mai - Jour de qualifs

Dans la Série A1 « Louis Chiron », il a fallu attendre la toute fin de la séance qualificative pour voir Mark Gillies s’emparer de la pole position ! L’Américain a poussé sa ERA R3A de 1934 à la limite pour devancer sa petite soeur, la ERA R4A de 1935, pilotée par Nicholas Topliss. On attendait ces deux monoplaces en haut du classement ; c’est chose faite ! Vivement dimanche pour le duel final.

Surprise dans la Série A2 « Juan Manuel Fangio ». Alors qu’on s’attendait à voir Alex Birkenstock au volant de la Ferrari 246, c’est Claudia Hürtgen qui l’a remplacé au pied levé et qui a signé le meilleur temps (1:52.421) de ces qualifications pour s’assurer un départ en pole dimanche. Dans cette série, on s’attendait à une bataille Ferrari – Maserati, mais Tony Wood a mené sa Tec-Mec F415 de 1959 en deuxième position, à deux dixièmes de Mme Hürtgen, devant la Lotus 16 de Joaquin Folch-Rusinol.

Cette grande journée de qualifications, avec 8 séries au menu, avait été lancée par la Série B, baptisée « Graham Hill » et répartie en 3 classes. Mark Shaw, au volant d’une Lotus 21, et Joseph Colasacco, qui pilote la Ferrari 1512 de Lorenzo Bandini, se sont rendu coup pour cou, survolant leur catégorie et la monoplace au cheval cabré a finalement été la plus rapide en 1:47.631.

Série C : la Cooper de Wakeman en pole, devant les Maserati

En début d’après-midi, à l’heure du café et de la sieste, de très belles voitures sont sorties du paddock pour lancer l’après-midi sur des bases élevées, avec en tête Frederic Wakeman, dans sa Cooper Jaguar T38 Mk2 de 1955. Le Britannique a signé le meilleur temps de la Série C « Vittorio Marzotto« , synonyme de pole position dimanche, en devançant deux Maserati 300S pilotées par l’Autrichien Lukas Halusa et l’Espagnol Guillermo Fierro-Eleta, vainqueur de deux courses l’an dernier. Le quatuor de tête a été complété par Niklas Halusa, le frère de Lukas, dans une Jaguar D-Type de 1954.

Séries D et E : doublé de Stuart Hall

Grand spectacle dans les rues de la Principauté samedi matin, avec un défilé de superbes F1 des années 66 à 76 dans les Séries D et E.

Et avec deux fois de suite le même pilote en haut de la feuille de temps, le Britannique Stuart Hall, intouchable dans deux McLaren : d’abord la M19A qui avait des airs de fusée dans la Série D « Jackie Stewart » ! Cette monoplace de 1971, aux couleurs des cosmétiques Yardley, n’a pas été inquiétée, bouclant son meilleur tour en 1:30.096, soit deux secondes plus vite que ses poursuivantes : la Matra MS120C de Jordan Grogor, le Sud-Africain basé à Dubaï, et la BRM P153 du Mexicain Esteban Gutierrez, autrefois pilotée par son légendaire compatriote Pedro Rodriguez.

Rebelote dans la Série E, puisque Hall, dans une McLaren M23 de 1973 orange et blanche, a damé le pion à Roberto Moreno, l’ex-pilote Benetton F1, engagé dans une Lola T370 de 1974. A moins de deux secondes du meilleur chrono à l’époque de Denny Hulme, dans les rues de Monaco en 1973, la veille d’un Grand Prix remporté par Jackie Stewart (Tyrrell), devant Emerson Fittipaldi et Ronnie Peterson, dans des Lotus noir et or.

Série F : : Griffiths en pole position

Grand favori de la Série F, Michael Lyons a dû s’avouer battu, à la dernière minute des qualifications, dans sa très belle Hesketh 308 bleue aux couleurs du magazine Penthouse.

Il a longtemps détenu le meilleur chrono mais c’est finalement Miles Griffiths, dans une Fittipaldi jaune de 1977, qui a raflé la mise en 1:30.653 (contre 1:30.820 pour Lyons), dans son dernier tour avant que s’abaisse le drapeau à damier de cette séance de haute volée. Les pilotes britanniques ont brillé, comme aux essais libres de vendredi, puisque derrière Griffiths et Lyons, on retrouve Michael Cantillon (4e), dans sa Tyrrell 010 ex-Alboreto, encadré par les Williams FW06 de David Shaw (3e) et FW07 de Mark Hazell (5e).

La Shadow DN8 américaine de Jamie Constable avait percuté en début de séance l’Arrows de Frédéric Lajoux. Elle est repartie, mais pas celle du Monégasque, qui partira dimanche en fond de grille.

Série G : Werner en pole, comme prévu

Il n’y a pas eu de suspense et l’Allemand Marco Werner, dans sa Lotus 87 de 1982, n’a pas été inquiété en qualifications de la Série G, baptisée « Ayrton Senna » et réservée aux F1 produites entre 1981 et 1985, mais sans les monoplaces à moteurs turbo, trop puissantes et trop compliquées à gérer sur un week-end de courses historiques. Triple vainqueur des 24 Heures du Mans, Werner a finalement devancé d’une seconde le Britannique Michael Lyons, dans sa Lotus 92 de 1983. La troisième place sur la grille revient à David Shaw, dans son Arrows A4 de 1982 aux couleurs des céramiques italiennes Ragno. L’Américain Ken Tyrrell, homonyme du célèbre « Oncle Ken » des années 70, est rentré dans le Top 10, au volant de sa… Tyrrell 011 victorieuse à Detroit en 1983, avec Michele Alboreto au volant.

Verstappen en visite

Visite de Max Verstappen

Le Champion du Monde de Formule 1, Max Verstappen, résident monégasque, a fait une promenade dans les stands du Grand Prix de Monaco Historique samedi après-midi, avant le coup d’envoi des qualifications de la Série G. Il a passé un long moment dans le stand de son compatriote Frits van Eerd, engagé dans une Williams FW08C de 1983 (ex-Keke Rosberg). Il semblait parfaitement reposé de son week-end triomphal à Miami, conclu par sa troisième victoire de la saison. Il sera de retour en Principauté à la fin du mois...

-> Les Classements. - Qualifs - samedi 14 mai


Dimanche 15 mai - Jour de courses

Course A1 : Mark Gillies fait gagner ERA

Deuxième course du jour et deuxième victoire américaine : dans la Série A1 « Louis Chiron » réservée aux voitures de Grand Prix et aux voiturettes d’avant-guerre, Mark Gillies, parti en pole position dans son ERA R3A de 1934, s’est fait doubler dès le premier virage, à Sainte-Dévote, par Nicholas Topliss dans une autre ERA, une R4A de 1935.

Le Britannique filait vers la victoire quand, à deux tours du drapeau à damier, il a crevé son pneu arrière gauche en touchant la Riley Dobbs de Thierry Chanoine à qui il prenait un tour. En haut de la montée du Casino, il a dû garer sa voiture. Gillies a été accompagné sur le podium par le Suisse Anthony Sinopoli (Maserati 6CM/4CM de 1936) et surtout par Patrick Blakeney-Edwards (Frazer-Nash de 1935), auteur d’un départ d’anthologie qui lui avait permis de remonter de la 12e place sur la grille à la 4e au premier virage. Et donc la 3e après l’abandon de Topliss.

Course A2 : Claudia Hürtgen, joker de luxe

Invitée surprise dans la Série A2 « Juan Manuel Fangio », Claudia Hürtgen a remplacé samedi matin Alex Birkenstock, rentré chez lui pour raisons familiales, au volant de la Ferrari 246.

En découvrant cette voiture de 1960, elle a fait sensation et réussi le meilleur temps des qualifications. Partie en pole dimanche, elle a résisté pendant toute la course à la Tec-Mec F415 de Tony Wood, une voiture de 1959 à moteur avant, comme sa Ferrari.

Une course interrompue à un tour de l’arrivée par un drapeau rouge consécutif à un « empilage » de Lotus au virage Antony-Noghès. Le podium a été complété par l’Espagnol Guillermo Fierro-Eleta (Maserati 250F).

Déjà victorieuse au Grand Prix de Monaco Historique en 2000, lors de la 2e édition, Mme Hürtgen est double championne d’Allemagne en voitures de tourisme (DTM Challenge, 2003 et 2004) et a remporté les 24 Heures de Dubaï en 2011. Elle vient de relancer sa carrière en rejoignant l’équipe Abt-Cupra en Extreme E, la nouvelle catégorie réservée aux SUV électriques dans des lieux insolites. Sacrée pilote !

Course B : Ferrari ouvre le bal, Colasacco récidive

Joe Colasacco avait déjà gagné à Monaco, en 2004, lors du 4e GP de Monaco Historique.

L’Américain a récidivé dimanche matin, dans la Course B « Graham Hill », réservée aux monoplaces à moteur 1500cc des années 1961 à 1965, en partant de la pole position, après une bagarre acharnée contre la Lotus 21 de Mark Shaw.

Dans sa Ferrari 1512 de 1964 (ex-Surtees et Bandini), il a d’abord pris un très bon départ, menant son affaire de main de maître, mais c’était sans compter sur la résistance de Shaw. Le Britannique n’a eu besoin que d’une tentative à l’entame du 8e tour pour réussir à doubler son rival, mais la bataille ne s’est pas arrêtée là.

Pressé par la Ferrari numéro 4, Shaw a trop retardé son freinage à Sainte Dévote et sa monoplace verte est venue s’encastrer dans les barrières Tecpro. Fin de l’histoire. Sur le podium, Joe Colasacco a été rejoint par Christopher Drake, auteur d’une course tranquille dans sa Cooper T71/73, et Andrew Beaumont, qui a sauvé l’honneur de Lotus dans sa Type 24.

Course C : la Cooper de Wakeman bat les Maserati

C’était la course des Voitures de Sport, du type de celles qui avaient été autorisées à disputer en 1952 dans les rues de la Principauté, il y a donc 70 ans tout rond, un Grand Prix de Monaco le samedi (voitures de plus de 2 litres de cylindrée) ou un Prix de Monte-Carlo le dimanche (moins de 2 litres).

C’était donc une course un peu différente, avec des voitures biplaces dotées de superbes lignes, de carrosseries rutilantes enveloppant leurs roues. Certaines étaient en glisse totale à leur arrivée sur la place du Casino, le bruit de leurs moteurs était formidable, la bagarre a été acharnée et les spectateurs ont été gâtés.

C’est finalement le Britannique Frederic Wakeman, dans une Cooper Jaguar T38 Mk2 de 1955, qui est parti en pole position de cette Série C « Vittorio Marzotto« , et c’est lui qui a gagné, non sans mal. Il a devancé, comme en qualifications samedi, deux Maserati 300S pilotées par l’Autrichien Lukas Halusa et l’Espagnol Guillermo Fierro-Eleta, qui a légèrement frotté le rail en fin de course. Le quintette de pointe a été complété par Niklas Halusa, le frère de Lukas, dans une Jaguar D-Type de 1954, devant l’Allemande Claudia Hürtgen, victorieuse le matin de la Course A2, qui avait troqué sa Ferrari Dino 246 pour une Maserati 300S. Honneur aux dames (bis).

Course D : Hall gagne, McLaren devant Surtees et Matra

Dans la course de la Série D « Jackie Stewart », le Britannique Stuart Hall est parti en pole position dans sa McLaren M19A blanche parrainée à l’époque par la firme de cosmétiques Yardley.

Cette superbe monoplace avait déjà gagné dans les rues de la Principauté en 2016, aux mains du même Stuart Hall. Elle n’a pas pris une ride et a seulement été devancée au premier virage par la Matra MS120C de Jordan Grogor.

Mais le Sud-Africain basé à Dubaï a ensuite été pénalisé de dix secondes pour avoir anticipé le départ, mais cette sanction ne l’a pas empêché de monter sur le podium. Principal bénéficiaire de l’aubaine, Michael Lyons, 4e sur la grille, a terminé 2e dans sa Surtees TS9, après avoir profité aussi de l’abandon de la BRM P153 (ex-Pedro Rodriguez) du Mexicain Esteban Gutierrez, brutalement immobilisée à la chicane de la sortie du tunnel, pour une raison purement mécanique.

Course E : Hall bat Werner, McLaren devant Lotus

C’était un duel très attendu et le Britannique Stuart Hall, dans une McLaren M23 de 1973 (ex-Jody Scheckter), a remporté la course de la Série E « Niki Lauda », soit sa deuxième victoire de la matinée.

Parti en pole position, Hall a résisté jusqu’au bout à la Lotus 76 noir et or (ex-Ronnie Peterson) pilotée par l’Allemand Marco Werner, triple vainqueur des 24 Heures du Mans. Placé en première ligne, Roberto Moreno, l’ex-pilote Benetton F1, a un peu anticipé le départ, dans sa Lola T370 de 1974 aux couleurs de l’écurie Embassy de Graham Hill, puis il a été pénalisé de dix secondes.

Le podium a donc été complété par l’inévitable Michael Lyons, engagé dans une McLaren M26 (ex-James Hunt). Dans le peloton, le spectacle a été assuré par les superbes Shadow de Max Smith-Hilliard, Gregor Fisken et Jean-Denis Delétraz (ex-Jean-Pierre Jarier), en bagarre pendant toute la course (17 tours) avec la Lotus 77 (ex-Peterson) de Nick Padmore et la Penske PC3 (ex-John Watson) de Matthew Wrigley.

Course F : Michael Lyons dans son jardin

Michael Lyons en est à 7 victoires dans un Grand Prix de Monaco Historique, dont quatre (2012, 2014, 2021 et 2022) dans la très belle Hesketh 308 E bleue (ex-Rupert Keegan), aux couleurs du magazine Penthouse, qu’il a encore pilotée à la perfection pour remporter la Course F dimanche. Sa tâche a été facilitée par le forfait de dernière minute du poleman, Miles Griffiths, qui est allé garer sa Fittipaldi dans les stands après le tour de formation.

C’était la série des pilotes britanniques puisque derrière Lyons c’est Michael Cantillon qui a pris la 2e place, dans sa Tyrrell 010 ex-Michele Alboreto. Une Lotus de 1977 a complété le tableau, la Type 78 de Lee Mowle, et le Monégasque Frédéric Lajoux a terminé au pied du podium, 4e dans son Arrows noir et or alors qu’il était parti en fond de grille suite à un accrochage en qualifications.

En descendant du podium, Lyons a été récompensé, comme les autres vainqueurs du jour, par une figurine de pilote de F1 de légende. Pour lui, celle de Gilles Villeneuve dédicacée par Yvon Amiel, le créateur de la série Antoine le Pilote.

Course G : un triplé Lotus pour finir en beauté

Des scénaristes n’auraient pas pu faire mieux : cette édition 2022, marquée par un hommage à la disparition de Colin Chapman, en 1982, s’est conclue par une victoire de l’Allemand Marco Werner dans une Lotus 87 produite en… 1982. Soulignons même le triplé de la marque mythique fondée par l’ingénieur le plus génial de toute l’histoire de la Formule 1. Pour que tout soit raccord, cette Série G, depuis vendredi, portait le label « Ayrton Senna », le Brésilien qui a fait triompher pour la 7e et dernière fois une Lotus à Monaco, en 1987, avant de partir chez McLaren pour rafler 3 couronnes mondiales. Cette ultime course du week-end était réservée aux F1 à moteur 3 litres produites entre 1981 et 1985, sans les monoplaces à moteurs turbo, trop délicates à gérer sur un tel tracé et sur un week-end de courses historiques.

Triple vainqueur des 24 Heures du Mans, Werner a finalement devancé le Britannique Michael Lyons, vainqueur haut la main de la Course E, une heure plus tôt, qui avait troqué sa Hesketh pour une Lotus 92 de 1983. Sur la dernière marche du podium, un autre Britannique, Nick Padmore, engagé dans la fameuse Lotus 88B à double châssis produite en 1981 mais jamais autorisée à courir. Une voiture radicale et innovante, comme son concepteur. Honoré tout le week-end, Colin Chapman a dû être comblé, au paradis des patrons d’écuries, par cette seule et unique victoire, in extremis, en clôture du 13e Grand Prix de Monaco Historique. Il n’y a pas de hasard.

-> Les classements des courses - dimanche 15 mai


Leclerc-Ickx
2 Générations FERRARI - la parade intemporelle

La démonstration était annoncée dans le programme du 13e Grand Prix de Monaco Historique, mais la teneur de l’événement avait été gardée secrète.

La présence dans le paddock de Jacky Ickx durant tout le week-end, ainsi que la visite de Charles Leclerc ce dimanche auraient dû mettre la puce à l’oreille aux spectateurs. Pour le plus grand plaisir des passionnés de belles mécaniques, les deux pilotes, le Belge au palmarès XXL et le Monégasque de la Scuderia, ont offert un véritable voyage dans le temps, pendant quelques minutes, à la mi-journée, alors que le soleil revenait sur le port de Monaco.

Leclerc a pris en mains la Ferrari 312B3 (ex-Niki Lauda) engagée dans la Série E pour Claudia Hürtgen, par l’écurie Methusalem. En 1974, cette monoplace avait triomphé en Espagne et aux Pays-Bas, permettant ainsi à l’Autrichien de remporter ses deux premières victoires en F1, puis à Clay Regazzoni de gagner en Allemagne et à la Scuderia de se classer deuxième du championnat constructeurs, derrière McLaren.

« Quand j’avais quatre ans, on jouait avec des petites voitures dans l’appartement d’un ami, c’est mon premier souvenir du Grand Prix de Monaco« , a confié Charles Leclerc après ce tour d’honneur un peu spécial. « Je prenais ces rues en bus pour aller à l’école quand j’étais petit et j’ai toujours rêvé de gagner cette course. C’est vraiment exceptionnel de voir toutes ces vieilles voitures aujourd’hui, au Grand Prix de Monaco Historique, ça fait plaisir et c’est beau à voir« .

De son côté, Ickx s’est remémoré quelques bons souvenirs au volant de sa 312B2, inscrite dans la Série D et confiée ce week-end à Jürgen Boden. Avec cette voiture, le Belge était monté sur la deuxième marche du podium en Principauté en 1971, avant de s’imposer au Pays-Bas et en Allemagne plus tard dans la saison.

La démonstration a duré une dizaine de minutes, les moteurs Ferrari ont vrombi et les spectateurs ont vibré. Puis Leclerc et Ickx ont posé pour la photo officielle sur la grille de départ. Un cliché pour l’histoire, avec Charles et Jacky, dignes représentants de deux générations de pilotes, à cinquante ans d’écart, pour le plus grand plaisir des nombreux photographes.

Charles Leclerc et Jacky ickx

Les Trophées des Légendes

Belle initiative de l’Automobile Club de Monaco à l’occasion du 13e Grand Prix de Monaco Historique : partager la passion du sport automobile entre les générations.

Quel meilleur ambassadeur contacter que l’artiste expert du monde de la course automobile, Yvon Amiel, auteur et dessinateur des Aventures d’Antoine le Pilote (Editions Gilletta), le héros le héros des enfants de 5 à 105 ans dont 15 Albums sont parus à ce jour ? Un artiste dont les œuvres, tableaux, statues de pilotes, figurines, art cars, ainsi qu’une magnifique interprétation de la Lotus 97T d’Ayrton Senna, étaient exposées l’année dernière au sein de la Collection de Voitures de S.A.S. le Prince de Monaco.

Sous l’impulsion de l’Automobile Club de Monaco, Yvon Amiel, en collaboration avec son compère genevois, Fernando Grande, a ainsi dessiné et fabriqué huit Trophées à l’effigie des huit pilotes qui chacun donnent leurs noms à une des séries de courses, de Louis Chiron à Ayrton Senna, en passant par Juan Manuel Fangio, Vittorio Marzotto, Graham Hill, Jackie Stewart, Niki Lauda et Gilles Villeneuve.

Au delà de remporter la Coupe de S.A.S. du Prince de Monaco, les vainqueurs de chaque course repartiront donc, chacun, avec une œuvre d’art à la fois unique et originale… à l’image du Grand Prix de Monaco Historique !


En attendant la 14e édition en 2024..

Un grand merci aux 675 Commissaires de l’ACM dont les nombreuses interventions ont permis aux pilotes d’évoluer en toute sécurité ce week-end. Nous les retrouverons avec le plus grand des plaisirs à l’occasion de la 79e édition du Grand Prix de Monaco F1 du 26 au 29 mai 2022..


Organisation : AUTOMOBILE CLUB DE MONACO

©ACM / JM Biadatti-www.photoclassicracing.com

-> Tout 2022... et les éditions précédentes


Retour en vidéos :

-> Interview Mika HAKKINEN Mika HAKKINEN était présent lors des essais. Rencontre avec le pilote finlandais, double Champion du Monde de Formule 1.

-> Interview Max VERSTAPPEN Le Champion du Monde 2021 de F1, évoque avec nous ses souvenirs, sa passion du sport automobile et les spécificités du tracé monégasque.

-> Interview Thierry BOUTSEN L’ancien pilote belge revient sur son parcours et sa passion du sport automobile.

 

Portfolio

 

Documents joints


 Résultats Courses 2022 (PDF - 877.6 kio)

 Résultats Qualifs 2022 (PDF - 862.6 kio)