Goodwood Revival 2016, l’histoire revisitée

Un fois encore, Lord March a réussi son coup ! Venir à Goodwood (9-11 septembre), c’est goûter à l’art de vivre et l’esprit de compétition à l’anglaise, le tout dans un cadre magnifiquement entretenu et délicieusement suranné.

Cette année a vu la naissance d’un nouveau plateau avec le Kinrara Trophy réservé aux GT pré-62 ce qui permettait de voir évoluer des autos similaires à celle du fameux RAC TT Celebration. Un peu comme si on reprenait deux fois du gâteau ;).

Aston Martin project 212

Et quel plateau : 7 Ferrari 250 GT SWB, 2 GTO, la Breadvan, 5 Aston Martin DB4GT dont une Zagato, des Type E... La bataille en piste a été somptueuse en cette fin de vendredi avec cette course d’une heure au soleil couchant et c’est la Ferrari 250 GT SWB de Joe Macari associé à Tom Kristensen qui l’emporte.

La journée de samedi a sans doute été la journée la plus humide à Goodwood depuis longtemps. Il a plus - parfois intensément - sans discontinué du matin au soir. Il en faut plus pour dissuader les spectateurs de venir et les allées restaient assez encombrées. En piste, on retiendra les numéros d’équilibristes des concurrents du Goodwood Trophy qui furent les premiers en piste et qui, au volant de somptueuses voitures de Grand Prix d’avant 1951 nous ont livré de sacrés numéros d’équilibristes avec leurs ERA, Alfa Romeo époque Enzo Ferrari et autres Bugatti.

Dans un autre registre, voir les concurrents du Whitsun Trophy avec leurs gros cubes que sont les Ford GT40, les Lola-Chevrolet et autres Mc Laren Canam en découdre sous le déluge, il faut être fin côté pilotage.

Un public nombreux

Même les enfants de la Settrington Cup au volant de leurs Austin J40 à pédales sont allés affronter le déluge avant d’être suivis par les pilotes pros au volant de voitures à peine plus grande, les Austin A30 & A35, dans le St Mary’s Trophy.

Heureusement, dimanche, le beau temps est revenu pour les autres courses du week-end et bien sûr toutes les animations autour de la belle mécanique : spectacle aérien, hommage à Jack Brabham avec un belle brochette de voitures qu’il a piloté dont la Matra MS 650 avec laquelle il a remporté les 1000 kms de Paris en compagnie de François Cevert en 1970. On retiendra également la reproduction des stands du Circuit de Reims-Gueux - qui fête cette année ses 90 ans - qui abritait une belle brochette de Formule 1 à moteur 3 litres.

Dans le paddock et tout autour du circuit, le spectacle est partout avec tous ces visiteurs qui jouent parfaitement le jeu du dress code, toutes ces boutiques à l’ancienne, les groupes de musiques avec un John Lennon qui chante à Picadilly Circus. Et puis, Goodwood, c’est quand même le seul endroit où vous pouvez croiser Jacky Stewart faire le guide pour la visite des installations !

Jacky Stewart comme guide ! What else !

Une fois de plus, le temps fort de la journée a été la course du RAC TT Celebration avec les GT pré-64 où l’on a assisté à une bagarre mémorable et virile - mais bien dans l’esprit fighting spirit anglais - entre la Cobra de David Hart/Guido Van de Garde et la Jaguar Type E de Gordon Shedden/Christopher Ward. Ce sont ces derniers qui l’emportent comme l’an passé.

Encore une fois, Goodwood était the place to be ce week-end !



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Texte : NewsClassicRacing - © Photos : PhotoClassicRacing.com

photo1 : victoire de la Ferrari 250 GT SWB de Joe Macari et Tom Kristensen


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