4ème édition du Week-End de l’Excellence de Reims

Le Week-End de l’Excellence des 11 et 12 septembre parmi les plus grandes épreuves Européennes réservées aux véhicules historiques...

Jadis les princes, tel Clovis, devaient se rendre à Reims pour être couronnés roi. Aujourd’hui c’est l’histoire de l’automobile qui va passer par cette autre cathédrale rémoise qu’est le mythique circuit de Gueux, pour y recevoir aussi leur sacre. Pour la première fois en quatre années d’existence, le Week-End de l’Excellence a eu le regret de refuser, faute de place, l’inscription de participants à sa manifestation des 11 et 12 septembre. Qui va donc réunir les plus belles ou authentiques voitures du monde, un trésor planétaire de 190 voitures et 90 motos, un record qui place désormais, en Europe, le Week-End de l’Excellence parmi les plus grandes épreuves réservées aux véhicules historiques.

Défendant son éthique, parfois dans les cris et la douleur, le jury chargé de sélectionner les concurrents a refusé l’engagement de véhicule ne présentant pas de châssis original. Ce fut donc le refus pour les « répliques » et autres copies. Particularité pour les motos, 70% d’entre elles sont des engins de Grand Prix.

Pour l’épreuve de Reims-Gueux les voitures seront divisées en 6 catégories :

1. Les véhicules d’avant la seconde Guerre Mondiale
2. Les voitures de Rallye
3. Les monoplaces – Les barquettes – Les Proto
4. Les Gt de 1948 à 1958
5. Les Gt de 1958 à 1970
6. Les Modernes

De grandes marques, comme Skoda et BMW, liées aux débuts de l’histoire de l’automobile, vont sortir de leur musée privé des modèles d’exception rarement vus en action, telle la mythique BMW 328 MM de 1939. La doyenne du Week-End sera une Clément (Tourer) de 1901. Pour citer quelques autres étonnants véhicules, parlons de la Matra F3 de Jaussaud (1966), la Cooper Alta qui, aux mains de Sir Stirling Moss a couru à Reims en 1953, la Porsche d’usine qui a couru en proto en 67 avec Stommelen, Hermann et Neerspasch, la Ferrari 212 F1 GP deuxième au Grand Prix de Syracuse en 1951, l’Audi Quattro de Röhrl, une Jaguar 1956 (première Lister construite), une Nomade MK1 qui a couru les « 12 Heures de Reims » en 67, le Tecno de GP de Chris Amon. Quant aux motos, la majorité des poignées de gaz portent encore l’ADN des plus grands champions…

Le samedi 11 septembre, aussi, le ciel aussi va s’emplir de bruit d’échappement et d’odeur d’huile chaude grâce aux exhibitions de la patrouille Breitling, à celle des Cartouches Doré, au passage d’un DC3 d’Air France.
Le dimanche 12, nouvelles vibrations, avec cette fois le Sukoy 26M et l’Alfa Jet Solo Display.

[Texte : organisation]