Le programme de l’une des épreuves phares du Nord comprend cette année,
deux jours de compétition
et six épreuves chronométrées classiques à parcourir deux fois.

La Grand Place et le Beffroi de Béthune ainsi que la région du Béthunois vont vibrer durant trois jours
pour le Rallye du Béthunois comptant pour la Coupe de France des rallyes coefficient 3.

Invités pour la quatorzième fois, les véhicules historiques de compétition qui s’élanceront en tête chaque
jour, et les Classic pour la troisième fois profiteront du même parcours sélectif.
Dix équipages (un de plus que l’an passé, mais le vainqueur
des deux dernières éditions, François Guillemin, est absent) vont en découdre sur... 9 véhicules différents
(Porsche 911, Opel Manta et Kadett GTE, Renault 5, Saab, Matra Murena...). Amaury Eloy et sa Ford Escort
MK1 s’annoncent comme les favoris

Du 13 au 15 septembre,
trois rallyes en un, avec plus de kilomètres chronométrés proposés et autant de liaison que l’an
passé, se disputeront dans le Béthunois.

Les vérifications
administratives et techniques de cette édition 2013 débuteront vendredi 13 septembre en fin de journée et la
compétition se déroulera samedi 14 et dimanche 15.

« Proposer une formule avec un timing concentré
sur vendredi soir et toute la journée de samedi identique à l’an passé n’était pas envisageable en raison
d’une mise en place compliquée et de l’afflux de spectateurs qui a entraîné des arrêts de course, justifie
Jean-Philippe Dhaisne, le président du Stade Béthunois Automobile. Lors des échanges avec nos amis
chasseurs, nous avons pu trouver une solution. Nous revenons à un format de rallye standard. »

La première journée du Rallye du Béthunois débutera et se terminera par une spéciale
show inédite sur un parcours naturel entre routes départementales et communales à la périphérie de
Béthune et du parc d’assistance installé à nouveau place du Général-de-Gaulle. « Notre collaboration
avec les forces de l’ordre locales nous permet de proposer un tracé sinueux et technique. Les spectateurs
bénéficieront de zones spécifiques », indique Jean-Philippe Dhaisne pour la troisième année à la
tête d’une équipe « de plus en plus mûre » et « qui s’étoffe » : « Chacun assume sa part de travail. »

De
retour au programme, La Coqueline et Les Vallées (raccourcie d’un kilomètre) disputées dans le Haut
Pays d’Artois constituent les deux autres épreuves chronométrées du samedi.
« Dimanche, nous revenons à la tradition avec Les deux Rivières et deux spéciales de 15 km, décrit
Jean-Philippe Dhaisne qui apprécie également le soutien des collectivités locales et la mobilisation du
monde automobile béthunois pour un des rallyes phares dans le Nord. Le parcours de Le Turbeauté,
scindé en deux en 2012 en raison de travaux de voirie, est reconstitué. Le départ de Le Blanc Sabot plus
connue sous le nom de Gonnehem se situe à nouveau à Oblinghem. Cela faisait cinq ans que cette
spéciale n’était plus disputée dans son intégralité. Une route a été réhabilitée afin que le rallye puisse
passer. »

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