Rallye Monte-Carlo Historique 2023 : un lundi au soleil

Etape commune 2 - Lundi 30 janvier 2023

Une voiture de légende en tête du général.
Un pilote de légende au pied du podium.

La Drôme et les Hautes-Alpes ont offert de nombreuses surprises aux 260 concurrents au départ de Valence dans la matinée. Entre spéciales enneigées et verglacées pour débuter et du dénivelé sur routes sèches dans l’après-midi, la journée n’aura pas été de tout repos.

À ce jeu-là, c’est la Lancia Fulvia 1.3S (1970) des suisses Claudio Enz & Christina Seeberger qui mène la danse avant la dernière journée de ce XXVe Rallye Monte-Carlo Historique. Bruno Saby, vainqueur de l’édition 1988 est au pied du podium (4e).

Saby au pied du podium provisoire !

Dès 08h00, les Commissaires de l’Automobile Club de Monaco ont donné le départ aux premières voitures de ce XXVe Rallye Monte-Carlo Historique depuis le Champ de Mars à Valence. Une liaison de près de 2h de route attendait les concurrents jusqu’à la première spéciale du jour.

CH9 Valence

SR 8 - VALDRÔME / LA PIARRE - 13.78 KM
Coup double pour la Mini des Italiens

L’Austin Mini Cooper S numéro 239, celle des Italiens Giorgio Schon et Francesco Giammarino, s’était déjà imposée samedi dans le Col du Corobin (SR2). Partie de Turin la semaine dernière, elle a récidivé lundi matin dans la SR8 entre Valdrôme et La Piarre (13,78 km), une autre courte spéciale de cette 25e édition du Rallye Monte-Carlo Historique. Les conditions étaient très glissantes et l’application d’une moyenne de sécurité avait été annoncée aux concurrents. Elle a été parfaitement respectée par le duo italien, un peu plus efficace dans cet exercice que les deux équipages 100% français arrivés aux places d’honneur : une Porsche 911 Turbo de 1979 pilotée par Pascal Perroud, assisté à la navigation par Guillaume Allais, et une Fiat 128 Coupé engagée par Yannick Villar et Vincent Bourdil.

SR 9 - FURMEYER / BARCILLONNETTE - 14.85 KM
Finlandais et Norvégiens à l’aise sur la neige

Un trio inédit a dominé la SR9 entre Furmeyer et Barcillonnette (14,85 km), une autre spéciale très enneigée et glissante, lundi en fin de matinée, où une moyenne de sécurité était imposée par la direction de course, comme dans la précédente. Au jeu de la prudence calculée, notamment sur les portions les plus piégeuses, dans un décor de carte postale, c’est une Porsche 356 B de 1960 pilotée par des Finlandais habitués à ce type de surface, Vile et Jukka Silvasti, qui a été la meilleure. Elle a devancé une Opel Kadett GTE de 1977, celle de Raymond Durand et Sébastien Schol, et le podium de cette SR9 a été complété par une Ford Escort RS2000 Mk2 de 1977 engagée par un autre équipage du nord de l’Europe, les Norvégiens Lars Lie et Henning Jorstad. Une preuve de plus que le Rallye Monte-Carlo Historique est aussi un monument de variété et d’éclectisme, pour des pilotes de talent venus de toute l’Europe.

Entre ciel et terre... grandiose !

Jean-Marc Duprat, un Maire impliqué et passionné !

CH10 Laragne-Montéglin

Laragne-Montéglin, petite commune des Hautes-Alpes, organise cette année encore un CP et un CH du Rallye Monte-Carlo Historique. Grâce à la dynamique association « Auto sport du Laragnais », les concurrents apprécient toujours ce moment de convivialité à mi-journée. Monsieur le Maire vivra lui aussi cet arrêt à Laragne en 2024 car il a déjà promis de reprendre le volant de sa Matra Murena pour une cinquième participation au Rallye Monte-Carlo Historique !

Ilya KASHIN 2e en embuscade au général

SR 10 - EYGALAYES / VERCLAUSE - 36.93 KM
Porsche récidive

Après la Porsche 356 B de 1960 victorieuse dans la SR9, en fin de matinée, c’est une Porsche plus récente, la 911 Turbo de 1969 de l’équipage Pascal Perroud-Guillaume Allais, qui a été la meilleure dans la SR10, entre Eygalayes et Verclause. C’était la plus longue spéciale de la journée (36,93 km) et cette Porsche s’était mise en appétit en prenant la 2e place de la SR8 en début de matinée. Dans cette SR10, Perroud et Allais ont devancé la Mini italienne qui avait remporté la SR8, celle de Giorgio Schon et Francesco Giammarino. Le podium a été complété par deux voitures, une Lancia Beta Monte-Carlo de 1975 emmenée par un équipage polonais, et une Alfa Romeo 1900 Super, de 1955, avec à son bord deux authentiques Italiens, Francesco Liberatore et Paolo Calabrese.

SR 11 - CRUPIES / SAILLANS - 23.75 KM
Verini et Fiat remontent le temps

C’est un pilote historique, Maurizio Verini, qui a remporté la SR11 lundi en fin de journée, entre Crupie et Saillans (23,75 km). Champion d’Italie et champion d’Europe au milieu des années 70, au volant d’une Fiat 124, il a pris le départ de ce 25e Rallye Monte-Carlo Historique dans un autre coupé de la marque italienne, une jolie X1/9 de 1976. Et dans cette SR11 il a rendu une copie presque parfaite, grâce à son copilote Enrico Merenda : 20 points de pénalité seulement, soit dix de moins que l’équipage arrivé deuxième, Raymond Durand et Sébastien Schol dans une Opel Kadett GTE de 1977. Quant à la 3e place, elle a été partagée par une VW Golf GTi de 1979 et une superbe Audi Quattro de 1982, engagée par des Norvégiens.

Classement général - 30 janvier

1 242 ENZ Claudio/SEEBERGER Cristina IIB 14701 Lancia Fulvia Coupe 1.3S (1970) 1470
2 17 KASHIN Ilya/KOSTYRKO Boris +50IVH 15201 Volkswagen Scirocco (1982) 1520
3 253 CHIESA Giovanni/CHIESA Tiziana +130IB 16014401 Alfa Romeo Giulia Ti 1600 (1965) 1600

-> Tous les classements

Claudio ENZ vers la victoire ?


Au programme de ce mardi :


-> Tout le parcours 2023
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Zoom sur

L’Alpine, c’est comme le judo : ça ne s’oublie pas !

À peine arrivé dans le parc fermé de Valence, Jean-Claude Andruet a évoqué ses retrouvailles, un demi-siècle tout rond après sa victoire de légende dans une Berlinette Alpine. Et effectivement, vu son sourire, l’idylle ne s’est jamais éteinte ! Toujours d’attaque, l’ancien champion de France de judo (une corde de plus à son arc) et vendeur de voiturettes de golf, entre autres activités, est prêt pour l’étape de mardi et son bouquet final : le Turini ! Avec une Alpine réparée un peu par miracle, dimanche soir, au CH de l’ES7, grâce à un garagiste qui habitait tout près…

Andruet 50 ans après...

Organisation :

Automobile Club de Monaco

©orga et JM Biadatti - Photoclassicracing

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