L’Eifel Rallye Festival fête 60 ans de rallye

Cette année, le thème de l’Eifel Rallye Festival (20-22 juillet) était "6 décades de rallye".

Avec plus de 170 véhicules inscrits - entre le rallye, les ouvreurs et la parade - 33 constructeurs et 17 nations au départ, le plateau avait fière allure avec des autos allant des années 50 aux WRC actuelles.

Cette année, il y avait un changement dans la continuité au sein de l’organisation, par contre le grand Walter Röhrl n’est plus le parrain de l’évènement. Cela s’est un peu ressenti dans les animations. Il faut dire aussi que l’an passé avait placé la barre très haut avec l’hommage rendu au Groupe B et que l’on finit pas s’habituer à avoir toujours un plateau exceptionnel.

Thierry Neuville

Côté célébrités du rallye, il y avait les habitués comme Stig Blomqvist ou Harald Demuth, mais la liste restait un peu en retrait par rapport aux années passées, même si on pouvait tous être heureux de la présence d’un pilote du calibre de Thierry Neuville à bord d’un Hyundai i20 de l’an passé, tant par le spectacle offert sur les spéciales que par sa sympathie naturelle au parc fermé et lors de la séance d’autographe. Armin Schwartz était également de la partie, toujours sur une Hyundai, constructeur qui avait mis les petits plats dans les grands avec un beau réceptif et qui remplaçait Bosch en sponsor principal, notamment de la première spéciale. On notera également la présence du sympathique Harri Toivonen, mais également de Kalle Grundel, Matthias Kahle ou encore de Mike Kirkland et d’Yvonne Mehta.

Comme toujours les hostilités ont commencé dès le jeudi après-midi pour le shakedown du côté de "Mantaloch", ancienne spéciale du rallye d’Allemagne où en 1993, pas moins de 7 Opel Manta ont fini "au trou" au même endroit ! Cette année, contrairement à l’an passé, par la moindre goutte de pluie est venue troubler le rallye.

L’autre moment fort est sans doute la première spéciale - Hyundai Super Stage - où la foule était présente pour admirer l’évolution des autos qui bouclent 2 fois la spéciale typée terre à 90% avec un jump et le fameux gué. Cette année, ce gué n’était malheureusement pas très fourni en eau, bien qu’une citerne l’alimente sans discontinuer, mais sans doute était-il un peu moins profond que les années passées (demande des pilotes ?) et offrait donc une vue moins spectaculaire que les années précédentes.

Quoiqu’il en soit, bon nombre de concurrents se donnent à fond pour offrir un spectacle à la hauteur, mais on peut regretter que certains fassent l’impasse sur certaines spéciales comme la première où une bonne vingtaine de voitures ne sont pas venues. Il en est de même pour l’ensemble des spéciales où finalement personne n’est obligé de venir. C’est un peu dommage de ne pouvoir admirer certaines voitures que dans la parc concurrent à Daun. Il faudrait que l’organisateur oblige les concurrents à participer à un minimum de spéciales afin de satisfaire également les spectateurs - payants - du rallye.

Pour ceux qui aiment ce type d’épreuve organisée par Slowly Sideways, rendez-vous est donné dans un mois en France au Vosges Rallye Festival pour profiter à nouveau des autos qui ont marqué chaque période de l’histoire du rallye mondial.

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Fait partie de la Slowly Sideways European Series

Texte : NewsClassicRacing - Photos : PhotoClassicRacing.com

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Documents joints


 Liste des engagés 2017 (PDF - 300.9 kio)