Dakar Classic 2024.... la suite.... le point après l’Etape 10

Episode 6 - Les Etapes 7-8-9-10

+ Suite des aventures de François Abrial et son épouse Cécile
et leur Toy HDJ 80 #730

Dimanche 14 janvier
Étape 7 | Riyadh > Al Duwadimi

483 km de spéciale au programme de l’étape 7

Après une journée de repos bien mérité pour l’ensemble des concurrents encore en course, cette étape très variée qui n’a rien d’une reprise en douceur. En début de parcours, les changements de direction seront nombreux et par conséquent piégeux pour trouver son chemin entre les canyons. Enfin, de belles portions de dunes sont encore favorables aux experts du franchissement capables de faire la différence.

François, quelles sont les nouvelles après cette journée de repos ?

La sortie de l’empty quarter ou nous avions bien réussi, aura été difficile.
Dans la 1ere speciale d’hier nous avons cassé le couple conique du pont avant. Vu le bruit nous avons du nous arrêter et attendre le camion d’assistance rapide qui n’avait pas cette pièce qui casse très rarement. Réparation de fortune, 50 min perdues et nous ne sommes plus qu’avec les roues arrières motrices. On ne peut plus aller dans les dunes test et les pénalités vont tomber. On a perdu 2 places au général et maintenant finir est le seul objectif !

Objectif - être à l’arrivée pour le couple Abrial

Zoom sur :
En 2022, il avait juré que c’était la dernière fois. Stefan Calzi, engagé sur le Dakar Classic au volant du Mitsubishi Pajero MPR 51 de Jean-Pierre Fontenay et Bruno Musmarra savait que c’était une folie de faire rouler ce pan d’histoire entier et intact de Mitsu sur le Dakar. Mais voilà, deux ans plus tard, il est à nouveau sur le Dakar Classic avec l’auto la plus historique du plateau de cette édition, classée 3e du Dakar 1996. Engagés dans le double challenge Iconic Car et Authentic Codriver, le duo navigait hier en 27e rang du général.

Calzi-Fiori Mitsubishi Pajero

Aux avants-postes, le duel continue, l’équipage #768 reprend la main....

Podium général

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Lundi 15 janvier - Étape 8 - AL DUWADIMI > HAIL

Direction Ha’il, le berceau du tout-terrain en Arabie Saoudite, où les premières générations de pilotes du pays ont été formées. Pour y parvenir, la septième étape partie d’Al Duwadimi, dont la spéciale était interrompue par un long transfert, mettait aux prises les pilotes sur deux environnements contrastés.

Côté camions

Ils étaient quinze camions au départ de la 4e édition du Dakar Classic et le MAN 18-985 de l’équipage italien Motortecnica est pour l’heure le mieux classé. Au 12e rang du général, ce mastodonte est piloté par un homme sous l’emprise du Dakar. Cela fait deux décennies que Corrado Pattono s’engage sur le Dakar. Pour nombre de ces vétérans, le Dakar Classic est comme pour les véhicules d’époque, une seconde vie qui redémarre sur le Dakar !

Pattono - Acerni Iann - MAN 18-285

Au général, au jeu des pénalités, l’équipage #714 reprend la main... Le couple Abrial se maintient à la 17e place !

Podium général


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Mardi 16 janvier - Étape 9 | HAIL > ALULA

Le trajet en direction d’AlUla, voilà qui rappelle quelques souvenirs. Il ne s’agit pourtant pas d’un retour à la case départ puisque que la situation a évolué dans les grandes largeurs depuis le prologue. Sur la majeure partie des 436 kilomètres de spéciale, il a fallu de la vigilance à double titre : un pilotage fin pour éviter chutes et crevaisons sur les portions rocailleuses, et une attention extrême pour mettre en accord la lecture du road-book avec l’embrouillamini de pistes qui se présentait devant les pilotes.

A ce jeu là, Santaolalla #768 s’en tire bien et reprend la tête du général ; Mauvaise journée par contre pour l’équipage #714 qui chute à la 8e place ; Le couple Abrial maintient une belle 16e place !

Comment se porte l’équipage #730 ?

Une très longue spéciale de 140kms mais François a su éviter les pierres et son expérience des 2 roues motrices de la visa lui a permis de bien attaquer dans le sable des wadis. Nous terminons 3 eme de deux spéciales dont la très longue. Nous gagnons une place au général 15 Eme et 6 Eme des H2 malgré nos 150 points de pénalité. En effet nous n’avons pas fait la spéciale des dunes test. Mais beaucoup de casse certains ne repartiront pas demain. Il reste trois jours…..

Zoom sur :

Le Dakar et les histoires de famille, c’est un classique !

Les frères Marreau montent sur le podium dès 1980 avec leur 4L avant de remporter la course en 1981 dans leur R20. Les frères Loder dans leur Class G et les Benavente en Nissan Terrano les imitent. Les jumeaux Zoll dans leur Porsche 924 sont encore plus fusionnels. L’an passé, c’est le couple Juan Morera et Lidia Ruba qui s’est imposé avant de revenir cette année dans une réplique de Porsche 959. Et ils ne sont pas le seul couple en course, les époux Abrial de France et les Lovemore d’Afrique du Sud les imitent sur cette édition. Pont intergénérationnel, le Dakar Classic accueille aussi des duos père-fille à l’image des Klaassen ou des père-fils comme les Botma. Mais la palme revient au camion de la famille allemande Ruppert. Le Mercedes 1735 est emmené par Christian et Ursula épaulés de leur fils Matias. L’union fait la force sur le Classic !

Le Dakar en famille - comme pour le couple Abrial toujours dans la course !

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Mercredi 17 janvier - Étape 10 - ALULA > ALULA

Les souvenirs ne trompent pas lorsqu’ils sont aussi frais dans les mémoires. Et avec l’intitulé du jour, une boucle tracée à proximité d’AlUla, avec départ et arrivée dans le bivouac où tout le monde avait été réuni il y a moins de deux semaines, il fallait s’attendre à une spéciale difficile à dompter a vec 371 kilomètres de secteur chronométré, sur un sol sablonneux à tendance rapide ;

Classic - Au nom du père.

Lorenzo Traglio est l’héritier de la dynastie Tecnosport, un préparateur italien historique sur le Dakar depuis les années 90, dirigé à l’époque par Maurizio, « il padre ». Au volant d’un Pathfinder aux couleurs d’époque, Lorenzo était l’un des hommes forts de ce début de 4e édition du Dakar Classic avant de connaître un problème mécanique. À deux jours de l’arrivée, il est revenu à 2 points du leader, l’Espagnol Carlos Santaolalla. Il pourrait offrir à son père la première victoire de Tecnosport sur le Dakar.

Une 19e place pour le couple Abrial qui approche de l’arrivée

Traglio/Briani

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Texte : François Abrial & NewsClassicRacing

Photos : © Amaury Sport Organisation / Drone Florent Gooden - DPPI / François Abrial

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