Eifel Rallye Festival 2015 : champions du monde !

L’Eifel Rallye Festival, c’est La Mecque du rallye. Cette année encore (23-25 juillet), les organisateurs avaient fait fort avec pas moins de 5 anciens champions du monde à l’affiche ! Jugez plutôt : Walter Röhrl (Fiat 131 Abarth / Porsche 911), Timo Salonen (Fiat 131 Abarth / Peugeot 205 T16), Hannu Mikkola, copilote par son fidèle Arne Hertz (Mercedes-Benz 450 SLC), Sandro Munari (Lancia Stratos) et Stig Blomqvist (Ford Sierra RS Cosworth). Si on ajoute à cela d’autres pilotes de renom comme Yves Loubet (Opel Kadett GT/E), Robert Droogmans (Opel Manta 400), Harald Demuth (Audi Sport Quattro), Andrew Cowan (Mercedes-Benz 450 SLC), John Buffum (Audi Quattro A2), Guy Colsoul (Opel Manta 400), Mathias Kahle (Skoda 130 RS) et Philippe Gache (Mazda RX7), on peut dire que le plateau avait de l’allure.

Walter Röhrl

Un plateau de 150 voitures pour une évocation des grandes heures du rallye. Rappelons le principe des 3 catégories de voitures retenues :

  • Original : voiture de rallye authentique
  • Slo1 : voiture identique à l’originale
  • Slo2 : voiture légèrement différente de l’originale

Il y avait cette année une soixantaines de voitures "Original" et sans les citer toutes, retenons :

  • Peugeot 205 T16 ex JP Nicolas au Trophée JF Piot 83
  • Audi Sport Quattro ex W Röhrl au Rallye Monte-Carlo 85
  • Lancia Stratos ex S Munari au Rallye Monte-Carlo 77
  • Ford Sierra RS Cosworth ex S Blomqvist au Rallye du Portugal 88
  • Skoda 130RS ex V Blahna au Rallye Monte-Carlo 77
  • Mazda RX-7 ex A Warmbold pour les championnats du monde 84/85
  • Subaru Impreza ex C McRae au Rallye du Portugal 98
  • Opel Ascona 400 ex W Röhrl au Rallye de Côte d’Ivoire 82
  • Lancia Rally 037 ex F Tabaton au Rallye Targa Florio 83
  • Toyota Celica ST165 ex J Kankkunen au Rallye d’Australie 89
Shakedown

Tout ce beau monde se retrouve à partir du jeudi après-midi sur le terrain du shakedown et sous le soleil pour un premier tour de roue très attendu des spectateurs déjà nombreux ainsi que des photographes déjà à pied d’oeuvre et qui étaient très nombreux cette année avec plus de 130 journalistes et photographes accrédités représentant 16 nations, preuve s’il en est du succès de l’Eifel Rallye Festival.

Rappelons ici qu’il s’agit d’une démonstration - et non d’une course - et que chacun conduit à son rythme... qui est très élevé ! Après les vérifications le vendredi matin, les pilotes se retrouvent en début d’après-mdi sur la célèbre spéciale Bosch composée à 88% de terre dont un jump et un gué spécialement construits pour l’occasion. Spectacle assuré ! D’autant que, comme quasi toutes les spéciales du rallye, cette spéciale fait une boucle permettant aux voitures de passer 2 fois devant les spectateurs pour leur plus grand plaisir. Encore une fois, la foule était au rendez-vous, présente parfois avec 2 heures d’avance avant le passage du premier concurrent. Preuve en est avec la 2ème spéciale de début de soirée, située à 1 kilomètre de cette première spéciale, qui était bondée aussitôt fini cette dernière. Cette première journée s’est déroulée sous une chaleur de plomb avec des températures avoisinant les 30 degrés.

Robert Droogmans

Changement radical le lendemain matin avec une météo exécrable composée de violentes averses, d’un vent fort et d’une température qui avait perdu environ 20 degrés ! Il en fallait plus pour refroidir les ardeurs des concurrents qui avaient 3 spéciales à parcourir 2 fois. Si la matinée s’est déroulée dans des conditions de routes extrêmement difficile tant l’adhérence était précaire provocant quelques sorties de routes, l’après-midi a été moins difficile concernant la météo mais la route restait piègeuse. Cela a permis un spectacle haut en couleur devant un public toujours nombreux.

Il convient ici de saluer les organisateurs qui offrent ici un rallye à l’organisation irréprochable, tant pour les concurrents que pour les spectateurs et les médias. Comme sur de nombreux rallyes, la vente de programmes est de mise dès le jeudi et non 1 heure avant le départ comme certains, mais là où c’et remarquable, c’est que chaque spéciale y est détaillée avec les points spectacles mis en évidence et surtout, comment s’y rendre ! Et ceci en allemand, anglais et français. A chaque point spectacle se trouve un parking aménagé suffisamment dimensionné pour accueillir tout le monde, résultat : pas d’énervement, pas de bouchons à l’aller comme au retour. Un exemple pour pas mal d’organisateur.

Vivement l’an prochain !

Texte : Newsclassicracing - © Photos : PhotoClassicRacing.com

photo1 : Walter Röhrl

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