Pau Classic Grand Prix - le samedi - Toute la ville en parle !

Samedi 21 mai

Pour son grand retour après deux ans de silence, le Pau Classic Grand Prix (ex Grand Prix de Pau Historique) a tenu la cité béarnaise en haleine tout au long de ce samedi. Avec les mêmes voitures de course d’exception et un public venu en masse, la fête se poursuivra dimanche.

VU EN PISTE - LES PLATEAUX HVM RACING

 LEGENDES DU GP DE PAU HISTORIQUE (F1/F2)
Manfredo Rossi en roi béarnais

Les « légendes » du Grand Prix de Pau étaient bel et bien au rendez-vous dès ce samedi avec ce plateau réunissant exceptionnellement des F1 et F2 des années 60/70. Michael Lyons, donné favori après sa victoire de Monaco mais absent au départ pour avoir endommagé son Hesketh F1 en essais libres, le plus rapide des autres utilisateurs de Formule 1, Peter Williams (LEC « ex Purley » de 1977), a finalement laissé la vedette aux deux meilleurs représentants du clan F2 : Manfredo Rossi et Christopher Lillingston-Price. Déjà qualifié en pole au volant de sa March de 1976, le pilote Italien n’a jamais réellement été inquiété en course par son rival britannique, néanmoins auteur d’une performance de choix avec sa bien plus ancienne Tecno à moteur 1600. Une dizaine de secondes les séparent à l’arrivée. Suivent Peter Williams, le multiple champion de F2 français Robert Simac (March 712M), finalement pénalisé de trente secondes, et Laurent Vallery-Masson (March 77B).
Le top 5 : 1.Rossi (March 762 F2), 2.Lillingston-Price (Tecno T70 F2), 3.Williams (Lec CRP1 F1), 4.Vallery-Masson (March 77B), 5.King (March 712).

 HGPCA F1 PRE 61 ET PRE 66
Cooper et Maserati se partagent les lauriers

Autre séquence prestigieuse de la journée, la course organisée sous l’égide du club britannique HGPCA permettait de faire cohabiter d’anciennes F1 d’avant 1966, à moteur arrière ou avant pour les plus anciennes (les « pré 1961 »). Crédité du meilleur temps aux essais, Will Nuthall y a été plus heureux que lors de sa précédente venue à Pau, en 2019. Leader dès le départ, le pilote de la Cooper T53 (le modèle champion du monde de F1 en 1960 avec Jack Brabham) est d’abord resté sous la menace de Peter Horsman (Lotus 18/21) avant que celui-ci ne soit contraint à l’abandon. Sa domination n’a ensuite souffert d’aucune contestation. Les autres Anglais Charlie Martin (Cooper T53) et Nick Taylor (Lotus 18), un habitué de Pau, l’ont retrouvé sur le podium. Les trois Maserati 250F exceptionnellement réunies ce week-end signent le triplé parmi les F1 à moteur avant, aux mains respectives de John Spiers, Steve Hart et Klaus Lehr.
Le top 5 : 1.Nuthall (Cooper T53), 2.Martin (Cooper T53), 3.Taylor (Lotus 18), 4.Jolley (Cooper T45/51), 5.Lees (Cooper T53).

 
HISTORIC FORMULA JUNIOR
Clive Richards digne de sa Lotus 22

La Formule Junior renvoie à une période cruciale (1958 à 1963) de l’évolution des monoplaces...

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A SUIVRE DIMANCHE

9 autres courses, de 8h15 à 12h25 et de 14h25 à 17h15. Parade à 9h25.
-> Les horaires complets (+ Ferdinand Cup + HTCC)

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FERDINAND CUP

Jusqu’à n’en plus pouvoir…

Les 23 passionnés de Porsche ont dû affronter une chaleur accablante dans l’habitacle des différentes 911, 944, 993, 964 ou 968. Mais autant que les pilotes, les belles allemandes ont souffert entre turbo ne résistant pas à la pression et moteurs flirtant dangereusement avec le rouge.

Dans ces conditions, boucler la Ferdinand Cup relevait de la grande performance, dont Christophe Terriou (sur 911) s’est sorti le mieux. Il a su maîtriser son principal adversaire, Lionel Robert (sur une 911 3.0 RS), tenu à un peu moins de 4 secondes.

Les autres ont eu le mérite de voir le damier. Mais Cédric Torres (sur une 964 RS) termine 3e à 1 tour, retard identique pour le 4e et local de l’épreuve, le Palois Stéphane Codet sur une 944 Turbo. Derrière, l’écart grandit encore : 2, 3, 4 tours de retard sur le vainqueur.

Quoi qu’il en soit, la Ferdinand Cup a tenu son rang et offert au public palois une demonstration des Allemandes construites avant 1997. Ces Porsche que le public a de tout temps aimé voir se produire dans Pau. Bis repetita dimanche.

“VIEILLES CANAILLES” : le HTCC illumine la soirée.

Comme le titre de cette discipline le laisse deviner, pilotes trop sérieux s’abstenir. Ici, pas de classement général, mais des podiums par categories, par plaisir de partager une passion identique entre pilotes de notoriété (Jean-Claude Andruet, Eric Cayrolle, Julien Beltoise) et parfaits anonymes tout aussi motivés.

La course disputée en début de soirée a tenu toutes ses promesses. Le public a aimé revoir les bolides qui animaient les Grands Prix des années 70/80 et ces voitures que bon nombre de spectateurs ont conduite ou connu quand leurs parents en possédaient une.

Pour la symbolique plus que pour l’importance du palmarès, Jean-Paul Guerdoux impose sa Ford Sierra. Il deviance Benjamin Munsch sur BMW M3 et Ricardo Pereira sur Ford Escort RS 2000.

Eric Cayrolle, associé à Vincent Chocroun sur la mythique R5 Turbo, termine 1ère « Vieille Canaille ». Retrouvaille ce dimanche à 16h50, en clôture du Classic Grand Prix.


Organisation :

ASAC BASCO BÉARNAIS

HVM Racing

photo1 : Des F1 et F2 en piste sur le plateau "Légendes du GP de Pau historique". ©HVM Racing Hugues Laroche.

-> Les éditions précédentes


En longeant le Boulevard des Pyrénées jusqu’au Parc Beaumont, n’oubliez pas d’aller admirer les 13 voitures qui participent au concours d’Etat de la Fédération Française des Véhicules d’Époque !


NCR est au Pau Classic Grand Prix

Merci Historic Driver ;-)

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Portfolio

 

Documents joints


 Compte rendu samedi 21 mai (PDF - 312.8 kio)