Trophée en Corse - 30e anniversaire - Deux îles pour un Trophée

24e TROPHEE en CORSE
Edition spéciale 30e anniversaire 1987 - 2017

Du 18 au 22 octobre 2017
Programme exceptionnel SARDAIGNE et CORSE
Toulon → Porto Torres → Costa Smeralda → Autodromo di Mores → Porto Torres Ajaccio → Murtoli → Cap Corse → Bastia → Toulon

Rallystory a soufflé ses 30 bougies en l’excellente compagnie de 130 automobiles sportives anciennes et modernes.

Les équipages aux 7 nationalités européennes n’ont pas voulu manquer cet évènement et ont partagé 4 jours de pilotage sur des routes sinueuses entre le ciel et l’eau.

Le prestigieux cortège assemblé sur le port de Toulon, tel un salon automobile à ciel ouvert et en mouvement, promettait un rallye exceptionnel.
Courir le Trophée en Corse 2017 demandait d’avoir : le pied marin pour 3 traversées en 4 jours de Toulon à Porto Torres (Sardaigne), de Porto Torres à Ajaccio (Corse) et de Bastia à Toulon ; un pilotage endurant pour parcourir près de 1 100 kilomètres et de l’humour pour braver quelques péripéties largement compensées par une météo idéale, d’exquis paysages et de séduisantes prestations.

Découvrir la Sardaigne

L’étape du jeudi conduisait le rallye à travers la campagne sarde jusqu’à la Costa Smeralda et son charme méditerranéen où un dîner de spécialités clôturait, dans la bonne humeur, une première journée bien remplie.
Grâce aux mécaniciens Rallystory, malgré ses difficultés, la Porsche 356 BT6 cabriolet 1962 dont le roulement arrière gauche était grippé arrivait sans encombre. Un écrou mal serré et l’Austin-Healey 3000 1960 avait moins de chance et devait jeter l’éponge dès le vendredi matin pour bielle coulée passée à travers le bloc moteur.

Pour sublimer cette édition spéciale la 2ème étape entraînait les concurrents pour une demi-journée ludique de circuit sur l’Autodromo di Mores où les plateaux se succédaient en formule loisir. Ferrari 488 GTS 2017 ou Daytona 1970, McLaren 650 2016, Porsche 911 RS 1975, Lamborghini Huracan 2014, Renault Clio V6 2005 ou Caterham 485 2017 s’en donnaient à cœur joie. Plus de peur que de mal à cette occasion pour la Porsche Cayman S 2008, heureusement stationnée sur le paddock, dont le pneu arrière gauche gonflé à l’hélium explosait provoquant une petite frayeur alentours ; les organisateurs n’avaient plus qu’à relever le défi de la quête du pneu neuf.
Avant l’embarquement pour Ajaccio, sur le quai de Porto Torres, l’Audi R8 V10 2011 se lançait dans une démonstration de donuts… à la demande de la police sarde et pour le plus grand plaisir des spectateurs venus admirer les bolides en partance pour Ajaccio.
Rallystory saluait avec émotion une dernière fois sur sa terre natale Antonio DEIANA, membre de l’équipe disparu trop tôt en 2013 juste après le Trophée en Corse… Tonio, l’ami Sarde fin cuisinier et d’une infinie gentillesse.

Reconquérir la Corse

Dès le débarquement à Ajaccio, chacun roulait vers la perspective d’un repos bien mérité avant d’affronter la reine des virages ! Cette nuit-là donc, dans la baie d’Agosta, en bord de route, des commissaires guidaient les équipages vers leurs hôtels respectifs.

On raconte que des automobilistes locaux ont cru à … un contrôle de gendarmerie… ce qui a suscité fous rires et échanges surréalistes !
Au premier matin sur l’île de Beauté, impatient ou pris dans le rythme des levers tôt précédents, un concurrent, sans vérifier sa montre, s’apprêtait dès 4 heures pour rejoindre son Alfa Romeo Spider Giulietta 1962 avec près de 3 heures d’avance.
Et c’est avec bonheur que les concurrents habitués du Trophée en Corse, au volant de Jaguar Type E 1974 ou de Ferrari California 2009, retrouvaient leurs marques, les routes enchanteresses et les villages ensorcelants de l’île napoléonienne. Les novices, comme le propriétaire de la Jaguar XK8 1998 dont c’était le premier rallye, appréciaient la découverte d’une organisation bien rodée.
Venue de Suisse pour fêter ses 10 ans, la plus jeune copilote Naiëma continuait de s’acquitter avec sérieux de son rôle à bord de la Ford Escort Cosworth RS 1992. Un couple vivait deux jours de suspense : l’alternateur en berne de leur Porsche 924 1981 allait nécessiter l’emploi de 3 batteries pour terminer le rallye. Etait-ce l’année des pneus arrière gauches ? La Porsche 996 Turbo S 2000 finissait l’étape grâce à sa galette.
Certains se prenaient au jeu dans la montée du Col Saint-Eustache et de l’Alta Rocca. Les plus cools profitaient tranquillement du parcours proposé, à l’instar de l’équipage en Caterham 2014. Son passage tardif au dernier CP de la journée dans le village accueillant de Serra di Ferro fut fêté comme il se doit avec les commissaires et les mécaniciens toujours présents dans l’attente du dernier concurrent.
Mais, quel que soit le rythme adopté, comme dans les meilleurs albums d’Astérix, équipages et organisateurs échangeaient leurs anecdotes samedi soir autour du pot champagne sur la plage d’Agosta au son des chants corses interprétés en live par deux guitaristes.

Le thermomètre affichait encore 28° dimanche quand un incendie se déclarait en Balagne et enfumait quelque peu la fin du rallye, sans pour autant l’empêcher. Le vent violent de plus de 100 kilomètres/heure jouait cependant les trouble-fête et retardait l’embarquement à Bastia et le départ du bateau jusqu’à 3h du matin. Pour autant, la traversée s’avérait sereine et un des restaurants du Corsica Ferry relançait même exceptionnellement son service malgré l’heure tardive.

Avec plus de 170 rallyes au compteur, Rallystory est une référence de sérieux, de qualité et de décontraction. Fêter 30 ans de longévité ne doit rien au hasard. La recette ?
- 1. La clairvoyance d’Hervé Charbonneaux depuis le premier rallye en Corse en 1987 combinée au savoir-faire de l’infatigable chef d’orchestre Stéphane Giraud, à la disponibilité des commissaires et au professionnalisme des mécaniciens. Et, si la plupart des commissaires sont fidèles à Rallystory depuis plus de 15 ou 20 ans, ils ne peuvent rivaliser avec le vétéran, celui qui a connu les débuts balbutiants et poursuit inlassablement sa mission Rallystory : le célèbre Jean-Paul dit « l’Indien ».
- 2. La pérennité des incontournables classiques comme la Coupe des Alpes ou le Rallye de Paris dont les réputations ne sont plus à faire.
- 3. L’innovation de séduisants évènements à l’étranger tels le Marrakech Tour, la Route des Andes ou le Cape Rallye dont les succès sont incontestables.

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-> Liste des engagés 2017


Joyeux anniversaire Rallystory !
L’aventure continue …
Rallystory 30 ans de passion automobile

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Photos Philippe Fugier et Dany Berthelot

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Portfolio

 

Documents joints


 Classements 2017 (PDF - 137.4 kio)

 Liste des engagés 2017 (PDF - 232.5 kio)