Rallye des Princesses

Une arrivée somptueuse sur le Port de la Principauté, au pied du fameux Rocher, le tout sous un soleil éclatant : les Princesses ne pouvaient rêver plus belle arrivée pour cette édition 2010 du Rallye. Au terme d’une matinée de toute beauté passée dans l’arrière pays varois et un déjeuner devenu traditionnel au Domaine viticole de Saint-Martin, propriété du regretté comte Rohan-Chabot, créateur du rallye Paris-Saint-Raphaël, tous les équipages ont fêté, champagne à la main, l’arrivée en grandes pompes en face du Yacht Club de Monaco avant la remise des prix et la soirée de gala organisée dans le cadre luxueux et prestigieux du Fairmont Monte Carlo…

Miss France sacrée Princesse !

_ Présente sur le Rallye des Princesses depuis 2007, Cindy Fabre avait déjà trusté les podiums. Cette fois, c’est chose faite, Miss France 2005, accompagnée par Chris Mayne à bord de la Mazda RX-2 remporte la catégorie Historic féminine pour 2 points devant Carole Gratzmuller et Michelle Paques. Tout s’est finalement joué lors de cette ultime journée dans l’arrière pays varois, où nos deux championnes sont parvenues à inverser la tendance après avoir opéré une remontée spectaculaire lors des trois dernières étapes. Bravo à ces deux nouvelles Princesses qui gravent leurs noms sur les tablettes d’honneur de l’épreuve.

Sébastien Loeb en prince charmant !
Cela n’existe évidemment que dans les contes de…princesses. Le prince charmant qui débarque au beau milieu de la nuit et qui disparaît, tel une étoile filante, au clair de lune. L’histoire serait assez banale si ce prince n’était pas nommé Sébastien Loeb ! Venu tester des Ferrari en compagnie de quelques amis sur le circuit Paul Ricard, le roi du Rallye (7 titres consécutifs de Champion du Monde) à passé quelques heures en compagnie des Princesses avant de rejoindre son hôtel à bord de la CG Coupé 1300 S d’Anne Valérie Bonnel et Marie Chappe… victorieuses, jeudi soir, sur le circuit Paul Ricard.

Abdos et fessiers.


Pour Marie-Pierre Garcin et Marie-Josèphe Chappenel cet 11e Rallye des Princesses se sera surtout apparenté à une semaine de gymnastique ! « Nous avons pris un énorme plaisir à prendre part à cette épreuve, soulignent-elles. Mais avec les sièges de la Porsche 356C, nous glissions dans chaque virage. Ce fut donc une semaine d’exercices intensifs pour les abdos et les fessiers pour éviter de tomber l’une sur l’autre… »

À Monaco sans tambours.
Pour Marion Castellazzi et Elia Witz, ce 11e Rallye des Princesses était un véritable projet de vie. Une préparation d’un an pour préparer leur Dodge Lancer de 1968 et pour réunir le financement par de multiples opérations et partenariats originaux, qui force l’admiration et témoigne de leur passion himalayenne pour cette épreuve. Malheureusement, pour cause de freins tambours défectueux, nos deux Princesses ont été contraintes de rallier Monaco en liaison…

Pour la Fondation Curie.
Après trois victoires sur ce Rallye des Princesses, Carole Gratzmuller et Michelle Paques, en tête du rallye jusqu’à ce matin, ne décrocheront pas cette année leur 4e étoile. Mais il est une victoire déjà bien plus importante que l’équipage de la superbe Austin Healey Lehnam a d’ores et déjà conquise : celle de rouler au profit de la Fondation Curie pour la recherche contre le cancer.

Retour aux sources.
C’est une grande tradition du Rallye des Princesses, lors de l’ultime journée, les chronos sont arrêtés avant le déjeuner qui, cette fois encore, se déroula dans le domaine viticole du Château Saint-Martin, propriété du regretté comte de Rohan-Chabot, grand amateur d’automobiles et de jolies femmes et fondateur du célèbre Rallye féminin Paris-Saint-Raphaël dont le Rallye des Princesses est le descendant légitime.

Trois ‘déesses’, trois !
Dans la catégorie prestige réservée aux véhicules les plus récents, ce sont trois DS3 qui monopolisent le podium final de ce 11e Rallye des Princesses. Chapeau donc à Christine Jore-Halliot et Isabelle Pesquie-Geday qui devancent leurs duos d’équipières Senille-Mioche et Becquin-Rouvrais…

De Bargigli… ter repetita.
Jamais deux sans trois ! Dans la famille de Bargigli, ce dicton n’est pas un vain mot, puisque pour la troisième année consécutive, Raphaëlle a encore pu compter sur l’expertise de son père Roland pour se hisser sur la plus haute marche du podium final de la catégorie ‘mixte’.

[Texte et photos : organisation]