Maroc Historique 2015 : que le spectacle commence !

Nous rentrons dans le vif du sujet pour l’édition 2015 du Maroc Historique (16 au 23 mai) avec plus de quatre-vingt équipages assemblés au coeur du complexe touristique de Paradis-Plage afin de se soumettre aux traditionnelles vérifications techniques et administratives. Et aujourd’hui le départ !

UNE OPEL KADETT HISTORIQUE

Les Opel sont nombreuses cette année au départ de ce 6ème Rallye du Maroc Historique. C’est la valeur montante, que l’on sait fiable facile à assister durant des épreuves réputées difficiles et éprouvantes. Sur le plan performance, dès que l’on touche les fameuses 400 qu’elles se prénomment Ascona ou Manta, on sait détenir une monture pour jouer les tous premiers rôles. Ce n’est pas pour rien que Jeff Berenguer, vainqueur ici-même l’an passé, est passé de la Ford Escort RS à une Manta 400 qui s’ annonce redoutable. Mais il trouvera sur sa piste l’Ascona 400 de Alain et Sylvie Oreille, bien décidés à jouer la gagne et à faire oublier leur course de l’an passé où l’Ascona 400, dont c’était la première sortie sur la terre, avait connu une épreuve difficile avec un moteur consommant énormément d’huile mais aussi des problèmes de freinage aussi récurrents que peu rassurants.
Mais le dernier Tour de Corse Historique a rassuré tout le team Bolla sur le potentiel de la voiture. Une vraie bête ! Et ces derniers mois, on n’a pas chômé dans les ateliers de Jean-Luc Bolla. Rien n’a été laissé au hasard et il serait vraiment surprenant que l’on ne retrouve pas les Oreille et leur Opel jouer aux avant-postes.


Mais avec sa passion des mécaniques originales, Jean-Luc Bolla s’est attelé également à la reconstruction d’une Opel Kadett... Groupe 4 vraiment très originale. On connait les Kadett « Groupe 1 », bien évidemment, les « Groupe 2 » aussi, qui ont glané de nombreux succès . Beaucoup moins, voire pas du tout une Kadett Groupe 4 de 2 litres. C’est simple, quatre voitures de la sorte furent construites par le service compétition de l’usine à destination du rallye. Et engagées dans de grandes épreuves internationales avec une certain Walter Rörhl derrière le volant, avant que ce dernier ne passe, dès la saison suivante, à l’Ascona
Groupe 2 . Le moteur de cette Kadett est donc rarissime et a été développé, comme le 400, chez Cosworth en Angleterre. Sont développement fut ensuite repris par Irmscher et à l’origine, ce moteur n’était pas destiné au rallye mais aux courses de Formule 2 afin de concurrencer le moteur BMW. Sans guère de succès, reconnaissons-le...
Quand on le regarde en détail, on perçoit que ce moteur a beaucoup de point commun avec le « gros » 400 des Ascona et Manta. Même architecture à quelques détails près, même culasse à quatre soupapes par cylindre,. En fin de compte, seule la cylindrée diffère vraiment : 2 litres pour 2,4 litres aux Opel Groupe B plus récentes.

UNE PLAGE...PARADISIAQUE !

Pour la seconde année consécutive, le complexe touristique de Paradis-Plage accueille le départ du Rallye du Maroc Historique. L’endroit, au bord de l’océan, est absolument extraordinaire et l’histoire de ce lieu toute aussi savoureuse car elle repose sur une véritable histoire d’amitié. La concession de ce terrain de trois hectares, sans eau et sans électricité était détenue par un légionnaire français. Seule une petite maison de pierres , un puits et un palmier habitaient les lieux.

Ce légionnaire tomba gravement malade et faute de moyen, il se rapprocha d’un ami qui avait pour nom Jean-Charles Schlesser : le frère de Jo Schlesser mais aussi le père de Jean-Louis Schlesser ; deux pilotes dont ne dresse plus la réputation. Lequel Jean-Charles en parla à son ami Abbès Kabhagge qui se laissa convaincre pour reprendre la concession au légionnaire malade. Le lieu devint dès lors un endroit de villégiature familiale où les enfants avaient la vie belle. Nous sommes au milieu des années soixante et l’idée d’un complexe touristique vint bien plus tard sous l’impulsion de Khalid,
(le fils d’Abbès) avec ses propres enfants. Avec la complicité de l’architecte espagnole Enriqué Hidalgo, et de l’artisanat local très sollicité, l’idée d’un lieu de liberté dédié à la détente et la forme pris le dessus à celle d’un hôtel conventionnel. Aujourd’hui, la quatrième génération Kabhagge joue non loin des piscines du complexe. Ces esprits de famille et d’amitiés ne sont pas près de s’éteindre

LA COURSE EN FAMILLE.

Dans la famille Cochin, il y a les frères : Jacques, Augustin, Henri et, Pierre-Etienne que l’on voit de temps en temps au départ du Tour de Corse. Désormais, il faudra compter avec Nicolas, le fils de Jacques. Cette famille a la course automobile et l’amour des belles voitures, souvent insolites, dans la peau. On ménage aussi son confort en choisissant des coupés Mercedes SLC pour disputer le Maroc, par exemple. Le « Team Cochin » est même devenu impressionnant avec quatre Mercedes identique au départ. Pour son premier rallye, le jeune Nicolas a même vécu une première émotion forte sur une autoroute marocaine. après avoir vérifié son niveau d’huile, il a vu son (lourd) capot s’envoler et son pare-brise voler en éclats...

TOUTES NOS EXCUSES

Après des heures de route derrière le volant d’un camion, le débarquement à Tanger peut apparaître comme une vraie délivrance. Ou un comme un vrai cauchemar pour une trentaine de véhicules qui furent retenues une dizaine d’heures sous le soleil mordant ou dirigé vers des hangars surchauffés. Et cela pour une la seule raison d’une interprétation particulière d’un douanier.

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Texte : JBCOM 92 /ALAIN BERNARDET
photos : Organisation
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Portfolio

 

Documents joints


 Parcours 2015 (PDF - 43.3 kio)