La 25e Ronde des Cimes (06) une bien belle balade !

Pour fêter dignement le jubilé de la Ronde des Cimes les 18-20 mai derniers, les organisateurs, désireux de faire découvrir les routes des Hautes Alpes, avaient prévus dés le vendredi soir, une concentration.

Venus d’Aix en Provence et du Rouret tous se retrouvent à Mallemoisson. Les tracasseries administratives de plus en plus contraignantes ont obligés les organisateurs à transformer ce Rallye de régularité en balade touristico-gastronomique.
Notre cher Dante doit être heureux, de là haut, de voir les mines réjouies des participants. C’était son épreuve et nous nous devons de la pérenniser en son souvenir.

Le regroupement des deux convois a lieu à Mallemoisson, ceux partis du Rouret et ceux d’Aix en Provence. Nous faisons connaissance et nous prenons le premier repas au restaurant de la Haute Provence, qui nous indique clairement que le weekend sera difficile sur le plan diététique.
Une quinzaine de voitures, Alpine, Renault, Porsche, Ford Mustang et Escort, Mazda, Fiat font route pour les gorges et clues de Barles avec une pause à la dalle des Ammonites (fond océanique fossilisé selon les dires d’un géologue). Certains se trompent dès le deuxième embranchement, loupent la visite de cette splendeur de la nature... la dalle, au bord de la route, n’est qu’à 30 m du parking.

Passage au col du Fanget à 1459 m, et se laisse glisser sur Seyne les Alpes et sa citadelle Vauban pour emprunter le tortueux col du Pontis. Dans la descente, vue magnifique sur le Lac de Serre Ponçon, le village de Savines. Le niveau du lac étant le plus bas, on aperçoit les arches du vieux pont, le vieux village lui est sous les eaux….. Nous grimpons en face sur Puy Sanières et St Eusèbe (un super prénom…), passage à Chorges ou chacun sort d’une route différente. Le beau col de Moissière est gravi. Avant de redescendre sur Ancelle, nous laissons la priorité aux moutons qu’un berger accompagne avec son quad. Les occupants de la Mazda MX5 décapotable peuvent papoter avec lui un moment.

L’hôtel ‘’Les Autanes’’ nous accueille pour la 2° fois et nous apprécions la spécialité de son restaurant : La fondue sous toutes ses formes… L’église a accueilli sur son parking nos belles autos et nous nous sommes endormis au son des cloches, timbre très agréables qui rappelle à chacun son enfance... A l’annonce de l’heure de départ, certains ne trouvent pas drôle de partir aussi tôt, les vacances, c’est pas pour le samedi !!! Mais ces mêmes personnes se retrouvent dans les premiers à prendre le petit déjeuner, les organisateurs ayant senti venir "le coup", les avaient placé juste à coté des fameuses cloches et furent réveillés dès 7h du matin !!!


Le samedi direction le col du Noyer (non nous n’avons pas fait du bouche à bouche pour le ranimer) où certains ont copieusement jardiné, des voitures sortant de partout, dans un sens, dans l’autre etc… Faute inattentions, mauvaise lecture du road book, heureusement que cette manifestation soit une balade, sinon, les pénalités seraient tombées !!!

Au col, à 1664m, point de bière du même nom, mais les élus du Dévoluy et un journaliste d’ALPES 1. Quelques photos seront pour nous une belle publicité. Une voiture rouge en profite pour tester l’adhérence de ces verts pâturages après avoir couvert de boue la belle Porsche bleue qui finira la ronde des cimes avec des pois marrons. Heureusement aucun troupeau en vue et surtout pas de taureau, il parait qu’il voit rouge quand on broute son herbe.
Beau village que St Etienne en Dévoluy, un arrêt aux petites Gillardes, deuxième exsurgence d’eau de France, en pleine crue, avec de l’eau en aval du pont, et de l’herbe en amont...
Nous passons sur le pont de la Souloise et direction Mens proche du barrage du Sautet en passant par le col St Sébastien. La caravane croise deux chevaux sur la route. Pas des Citroën mais plutôt des Percherons. Petite hésitation au carrefour de la route menant au col de l’Arzelier et direction St Michel des Portes par le col de l’Allimas. Mais pas à la vitesse de la limace.
Au pied de la route du col de Menée nous nous arrêtons au restaurant "Le traineau". Le repas du midi à peine digéré, point de sieste, on attaque l’ascension des cols de Menée et de Grimone.

Nous n’avons pas ’glandé’ en passant par Glandage le temps était mauvais et nous avons même rencontré de la grêle. Certains cabriolets (Porsche, Mazda et Mustang) ont attendu le dernier moment pour vite remettre le toit de leurs belles, certains ont même trop attendus, ils arrivent au regroupement complètement trempés, alors que d’autres, tout aussi "humides", se rendent compte que le cabriolet de collection, c’est mieux par beau temps, car l’eau rentre même avec la capote !!! Nous passons à Vitrolles, si si, à coté de Barcillonnette (avec un i pas un e). Des jeunes nous ont bloqués à l’entrée du pont, pas pour une manif, mais pour faire des photos. Ils ont trouvés cool notre randonnée, très intéressé par notre road book. Peut-être des futurs adhérents ou concurrents ?

Lardier, La Saulce (demandez à ceux qui avaient décapotés) Curbans, Piegut. Oh quelle est petite cette route, et ça tourne, ça tourne, c’est à que l’on apprécie la direction assistée.
La vallée de l’Ubaye nous accueille, la boucle est bouclée, nous avions tourné à gauche, maintenant nous allons tout droit, la Lauzetane, nous attends, nous arrivons. Les parkings nous sont réservés. Repos bien mérité pour nos voitures mais également pour les amis de ces vieilles voitures. Il faut dire que cette ronde porte bien son nom : il n’y a que 20 Km entre les deux hôtels, et les organisateurs ont trouvés le moyen d’en faire 300... Cherchons l’erreur...

Toujours le même accueil si chaleureux de la part du personnel de cet hôtel qui collectionne les plaques de rallyes.
Un moment de détente et une balade autour du lac naturel pour certains. Le clocher du village ("Encore" diront certains !!!) se reflétant sur l’eau permet de belles photos. Le buffet permettra de manger avec plaisir les mets que chacun affectionne. Un coucher de soleil nous donne le loisir d’apercevoir les sommets des grandes et petites Séolanes.

Mathieu nous avait promis de passer entre des murs de neige, ce qui se réalise sur la route du col de la Cayolle, en passant par Barcelonnette, célèbre jusqu’à aujourd’hui pour ses mexicains partis de la vallées faire fortune aux Amériques, mais depuis ce jour, célèbre aussi pour ses champignons de Paris, trouvés par Gilbert Chastel lors d’un "arrêt pipi" en contrebas de la route... Après avoir traversé les gorges du Bachelard, pierres sur la route, d’autres s’invitant depuis les talus environnant, nous arrivons au sommet du col, des amatrices sont là, la marmotte aimant les voitures d’époque nous font la fête. Les « gamins » en profitent pour lancer quelques boules de neige. Rappel d’un temps ancien…


Descente à Estenc, nous passons devant la source du Var et remontons vers Annot, Ubraye (tient ce nom ne m’est pas inconnu) Val de Chalvagne, Mont Blanc... Une question à quelle altitude est Mont Blanc ? Non, Non ce n’est pas 4000 et des poussières…il faut réviser vos classiques.
Au détour d’un virage, une vision celle d’Entrevaux, village médiéval, forteresse de Vauban, ce chemin fortifié reliant le village à ce château imprenable. L’ascension est programmée pour une prochaine sortie. Une autre solution, le restaurant Le Vauban, accès sur le moyen âge nous propose sa daube et ses raviolis.

La pose étant plus longue que prévue nous passons par le col du Buis en file indienne (mais pas d’indien à l’horizon). Uniquement le col de Bleine qui nous propose la dernière halte. Depuis vendredi, la table de pique nique nous offre B&B (boissons et bonbons).
Nous rentrons par des routes très connues des membres du club, mais pas forcément de ceux qui nous ont fait le plaisir de venir des bouches du Rhône et du Var.

Nous sommes presque au complet sous les platanes de la place du Rouret devant quelques chips, biscuits et saucissons sans oublier les boissons. Commentaires de Gilbert, le président de l’ALPINE COTE D’AZUR, Mathieu est chaudement remercié et applaudi pour le travail fourni à construire un si beau parcours, routes empruntées par les « Monté Carlo ». Nous recevons un petit souvenir, mais le plus grand c’est celui de cette équipée conviviale.

Un grand merci à tous les concurrents pour leur présence et leur bonne humeur, et nous souhaitons les revoir très prochainement.

A l’année prochaine ? Sans doute !!!


Organisation : Club Alpine Côte d’Azur

-> + de photos

-> revivre les éditions précédentes


 

Portfolio