Nous vous proposons aujourd’hui la première participation du SPA à une épreuve Sagastours le 30 Octobre 2010

La voiture :
Porsche 911 2 litres de 1965 (PTH) modifiée pour la course d’endurance sur circuit en 1995.

L’équipe :
Les pilotes : Jean-Pierre Bourgeois (viticulteur en Champagne), Xavier Douida (cadre société de TP), Patrick Grandvilliers (conducteur de travaux).
Les mécaniciens : Lucien Laverne (bien connu sur les circuits VH et modernes) et Cédric Bard.
Jean-Claude assure le ravitaillement en essence.

L’expérience :
Nombreuses courses d’endurance VHC : Magny-Cours, Ledenon, Le Vigeant, Spa, Estoril, Jarama, Dijon, Paul Ricard.

L’épreuve de Dijon 2010 :

Première participation du SPA à une épreuve Sagastour.
Nous nous sommes engagés pour l’épreuve de 2 heures de la matinée et celle de 3 heures de l’après-midi.
La principale difficulté rencontrée fut de comprendre le règlement. En fait nous nous attendions à ce qu’un membre de l’Organisation passe dans les box pour donner à chaque équipe son temps de référence. Mais il n’en était rien et nous avons décidé, pour l’épreuve du matin que chaque pilote roule à son rythme.
Après une explication du règlement par Jean-Pierre Munsch, nous avons décidé, pour l’épreuve de l’après-midi, que les pilotes 2 et 3 s’appliqueraient à se caler sur le temps moyen au tour du premier pilote.
Nous n’avons pas su si cette option était la bonne car un bug a privé les participants du classement.

Cela fut pour nous sans importance car nous étions venus pour rouler et prendre du plaisir, ce qui n’a pas manqué.
En Piste : Nous avons comme principe (dixit Lucien Laverne) que l’atelier est fait pour faire la mécanique et que le circuit est fait pour rouler. La voiture est donc révisée après chaque épreuve et les pièces « louches » remplacées. Malheureusement personne n’est à l’abri d’une défaillance, nous l’avons constaté ce samedi là car la cinquième vitesse refusait obstinément de passer. Nous avons donc roulé avec 4 vitesses (principalement la 3 et la 4). Nous étions donc obligés de lever le pied au milieu de la ligne droite pour ne pas dépasser 7500 tours.

Déroulement de la journée
Je prends le premier la piste pour les essais libres, sous la pluie, et je constate que la cinquième ne passe pas, je me retrouve à chaque fois en troisième. Sourires moqueurs dans le box. Jean-Pierre prends ensuite le volant : même problème, idem pour Xavier.

Nous roulerons donc sans cinquième vitesse.
Je prends le départ de l’épreuve de 2 heures, la pluie a cessé mais la piste est humide, ça glisse un peu, surtout dans la montée après la parabolique et jusqu’au virage de la Combe. Je roule sans m’occuper du chrono. Jean-Pierre prend le relais
suivant et Xavier termine.

Les changements de pilote s’effectuent rapidement et les mécanos en profitent pour faire les contrôles courants (niveau d’huile, pression et température des pneus et relevé du mouchard de régime moteur).
Pendant la pause du déjeuner, nous ravitaillons en essence et changeons les pneus et les plaquettes avant.
Départ des 3 heures, avec le même ordre de pilotes, la piste a séché et c’est un vrai régal. Aucun problème à signaler durant ces 3 heures.
En 6 heures de roulage, nous n’avons pas eu à ajouter d’huile moteur.

Le règlement de Sagastours autorise le montage de pneumatiques modernes ce qui change totalement le comportement de la voiture par rapport aux Dunlop Racing, et si c’est moins spectaculaire au niveau de la glisse, ces pneus permettent de meilleurs temps et aussi de rouler sur piste mouillée, ce qui fut bien utile Samedi matin. Ils sont également moins onéreux.

En conclusion, cette première expérience Sagastours fut appréciée par toute l’équipe.

Texte et photo du moteur : Patrick Grandvilliers
©photos : www.photoclassicracing.com

Site de l’organisateur : www.sagastours.fr