CER - 4e manche : Silverstone - L’Histoire fait son show

L’un fut le théâtre des plus belles heures du championnat du monde d’endurance et l’autre est la résurrection d’une
époque magistrale où la course automobile était légion. En huit années d’existence pas une saison du Classic
Endurance Racing n’a évincé de son calendrier le circuit de Silverstone… A jamais indissociables !

Avec un plateau riche de 49 voitures, c’est dans une ambiance électrique que les concurrents du CER se sont
retrouvés pour la quatrième manche de la saison en Angleterre les 9 et 10 septembre .

Bien évidement, les locaux étaient nombreux avec
pas moins de 17 sujets de sa gracieuse Majesté dans les paddocks, à l’image de Peter Garrod au volant de sa
Porsche 935, Sandy Watson et Martin O’Connell (Chevron B19 et Chevron B36) ou encore les paires Russell
Büsst/David Fremann et Kevin Wilkins/Mike Catlow. De nouvelles voitures et de nouveaux visages se faisaient
également remarquer. Attirés par une liste des engagés "aguicheuse", Roger Wills (Chevron B26), Grégoire Audi sur
une Lola T212 et le tandem Peter Mann/Philippe Borghetti au volant d’une Lola T70 MKIII de 1967 confiaient à la
fin du meeting s’être décidés à revenir pour la saison prochaine.

Vendredi midi dès les essais libres, les 14 premières voitures se tenaient dans un mouchoir de poche avec seulement
3 secondes d’écart !
Un peu plus tard dans l’après midi, cinq hommes se détachaient du peloton en passant sous la
barre des 2:11:00. Seul Frédéric Da Rocha, au volant de sa Lola T298 BMW s’offrira le luxe de réaliser le meilleur
temps en réalisant un temps de 2:09.428. Mais son bonheur ne durera que le temps d’une nuit…

En effet, Samedi, dès le 8ème tour de la deuxième séance qualificative, le pilote écossais Martin O’Connell faisait
étale de ses talents de pilotage en faisant tomber les secondes.
Résultat : un temps de 2:06.990, reléguant ses
adversaires du jour à plus d’une seconde !

A 14h40, dès le départ de la course, Rüssel Busst 4ème au volant de sa Chevron B31 Hart prenait un très bon
départ en s’emparant de la deuxième place juste derrière un Martin O’ Connell, visiblement peu dérangé par la pluie
qui commençait à s’abattre sur la piste.

Un peu plus loin dans le classement, Olivier Cazalières, au volant d’une des
trois Chevron B16 à moteur rotatif Mazda résistait aux assauts répétés des ses amis et adversaires du jour : Pierre-
Alain France (Lola T70 MKIII B), Grégoire Audi (Lola T212 FVC) et Marc Devis avec sa Lola T296 BMW.
En catégorie GT2, les spectateurs purent apprécier la très belle lutte pour le gain de la première place que se
livrèrent, les pères et fils britannique Michael et Sean McInerney, Philip Brunn, Jean-Marc Merlin et le duo Michael
Foveny/Stephan Roitmayer respectivement sur BMW M1, Porsche 911 RS 3.0l et Porsche 935. Ces derniers
parviendront à tirer leur épingle du jeu en l’emportant avec plusieurs secondes d’avance.
Après quelques tours de roues et que les écarts se soient stabilisés, la lutte a couteaux tirés entre Dominique Guenat,
Roger Wills, Loic Deman, Kevin Wilkins/Mike Catlow, Guy Lacroix, Philipp Scemama, et le duo belge Hervé
Regout/Guy Lauwers pour le gain de la 2ème place mérite d’être soulignée. Avec moins de 8 secondes d’écart entre
les 7 voitures, le spectacle fut superbe jusqu’au passage du drapeau à damier.

En GT1, suite à l’abandon de Claude Nahum sur problème de boite avant même le départ de la course, Christopher
Ball au volant de la deuxième Ford GT40 du plateau s’impose devant la Porsche 2.8l RSR de Bernard Moreau et la
Porsche 3.0l RSR des frères
Orjuela.

Les trois derniers tours furent encore
une fois le théâtre de scènes
épiques
avec quelques
changements en tête de course. Au
final, Dominique Guenat réédite
une belle performance après celle
d’Imola en montant sur la
deuxième place du podium alors
qu’en Proto 1 l’Ecossais Sandy
Watson impressionne une nouvelle
fois son monde en s’imposant dans
sa catégorie avec une très belle
7ème place au classement général.
Rapide, propre et régulier, Martin
O’ Connell a fait parler son
expérience
tout en sachant tirer profit des faiblesses de ses adversaires pour ravir la plus haute marche du podium. Le
Néo-Zélandais Roger Wills complète ce classement inédit.

Lancé sur un train d’enfer, Le Classic Endurance Racing retrouvera le chemin des circuits dans seulement quinze jours
sur le tracé sinueux d’Estoril au Portugal
, avant la dernière course de la saison sur le circuit Paul-Ricard HTTT, lors des
Dix Mille Tours by Peter Auto.

Site web : www.classicenduranceracing.com
Photos : www.photoclassicracing.com

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Documents joints


 Classement final (PDF - 223.4 kio)