Bruno MAINGUET survole le 7ème Printemps VHC…

15 VHC étaient au départ du Printemps de Bords VHC ces 23-24 mai 2015... et Bruno MAINGUET & James CARABEAU auront vu ce Printemps tout en jaune

On peut faire remarquer que ce week-end la copie avait gaillardement maté son original. Souvenons-nous en effet que cette magnifique A310 toute jaune est née des mains mêmes du Bruno mécano, orfèvre méticuleux. Pour cela, il lui aura fallu avant tout compter sur la complicité, l’amitié et la générosité de Gérard BESSON, heureux propriétaire du « modèle », de la référence originelle. Bruno prit donc pension chez Gérard, le temps d’ausculter sous toutes les coutures l’auto et de prendre les cotes de celle qui est l’un des 6 exemplaires d’usine construits par Renault ; celle-là même avec laquelle Gérard courait encore ce week-end.

Reconstruite à l’identique, jusqu’à se voir dotée des couleurs et sigles officiels de la marque, la belle jaune, équipée de son V6 ronronnant, impose désormais sa silhouette sur les épreuves VHC du grand ouest. Et Gérard BESSON n’est pas peu fier de voir la fidèle réplique de sa rarissime auto faire la pige à ses rivales millésimées. Dimanche soir, la victoire de Bruno et de James était aussi celle de l’ami Gérard, par pilote et auto interposés...

Pilotant l’A310 originale, Gérard BESSON se sera régalé de voir la copie de son auto l’emporter

Malheur à ceux qui n’auront pas apprécié à sa juste valeur la présence simultanée des deux A310 V6 !... C’était là un moment rare et qui restera peut-être même unique, car si Gérard, dont l’auto est réglée pour faire du circuit, était bien présent à Bords, ce n’était que par amitié pour Bruno et pour partager l’immense plaisir d’avoir leurs autos côte à côte et de disputer la même épreuve… Grand merci Messieurs de nous avoir offert ce privilège !...

En signant les 6 scratchs de ce Printemps 2015, Bruno MAINGUET ne venait pas prendre une revanche sur sa Finale 2014 trop vite pliée, suite à des ennuis mécaniques. Sans arrogance et en toute discrétion, malgré une auto qui en impose, il a simplement envie de régulièrement se frotter aux meilleurs de la discipline, tout en ayant le souci de faire progresser encore sa monture sur le plan technique.

Dès l’ES1, il écrasait la concurrence, rejetant son second à plus de 20s !... Mais sa plus grande joie, à peine murmurée à l’issue de la première boucle, était de réaliser que son chrono le plaçait en 3ème position des modernes !... Rien que ça !... Voilà qui étalonnait de manière éclatante le potentiel de son auto… Quand on sait que la boite et les suspensions dont il dispose aujourd’hui datent de plus de 20 ans… !

Trop lourde, trop large, trop puissante, la Porsche 930 d’Alain LEMONNIER abdiquera rapidement

Derrière lui, on attendait certainement un peu trop la surpuissante Porsche 930 d’Alain LEMONNIER. Mais le revêtement, les graviers et l’étroitesse des routes empruntées lui firent rapidement admettre qu’il n’avait pas l’auto qui convenait pour espérer jouer la gagne. Fataliste, il se résignait très vite et laissait filer (5ème à 2m 35s 8).

La bonne surprise allait venir de Julien DELAGE qui nous rappelait à la fois toute la vélocité de sa R5 GT Turbo, une vraie « petite bombe » qui n’en n’a pas l’air, mais aussi son sacré coup de volant !... Très vite, il était établi qu’il serait le digne dauphin de l’intouchable binome MAINGUET / CARABEAU.

Dans le même temps, on assistait à un duel fabuleux entre Alain KIEFFER / Marc DE MOL (BMW 323i) et Richard GUIBERT / Pascal ROBIN (Golf GTI). Les deux équipages se battaient à coups de dixièmes, « un coup à toi, un coup à moi ». Après la mi-course, Alain semblait en passe de toucher le bois du podium. Au terme de l’ES5, il possédait 2s 7 d’avance sur son rival ; une misère… Mais Richard poussait si fort dans le dernier chrono, qu’il collait 3s 7 à son adversaire. Au final, c’est la « petite » Golf qui parvenait à grimper sur la 3ème marche tant convoitée, au nez et à la barbe de la BM au capot noir, pour 1 petite seconde !... Bien que déçu, Alain KIEFFER admettait sans détour sa défaite, nous expliquant où et quand il avait fait la faute de trop… On était là entre vrais gentlemen…

Avec sa R5 GT Turbo, Julien DELAGE sera celui qui résistera le mieux à Bruno MAINGUET

En début d’épreuve, un Patrice RAULT (BMW 323i) pouvait en cacher un autre ; Patrice RAUD (sur 205 GTI), jusqu’au renoncement du premier sur ennuis mécaniques. De son côté, le « moderne » Romain LONGE faisait plaisir à son papa en pilotant ici l’auto familiale (une BMW 323i), restaurée après 3 ans de taff « intergénérationnellement » partagé. Examen réussi qui validait toute la qualité du travail effectué. Mais « par Toutatis », mais aussi par foi de Romain, il reviendra très vite en moderne sur sa monture habituelle… Merci fiston !...

Dans le ventre mou (vous allez savoir pourquoi…) on retrouvait les BMW 323i aux couleurs du Team Jumbo 17 si cher à Michel JARRIAULT. Qualifiant lui-même ses 4 autos blanches rayées de rouge, de « boites à pizza », il nous apportait une fois encore toute la fraîcheur et la noblesse de sa passion pour le sport auto, déclinée en amusement total, en plaisir pur et en partage absolu de tout entre tous les membres de son Team ; joies, émotions, sensations, tout autant que les galères et les emmerdements… Michel nous rappelait avec bonheur, comme s’il en était besoin, que le VHC c’est aussi cela…

Richard GUIBERT sortira vainqueur du duel avec Alain KIEFFER pour la 3ème place, pour 1s !

Nous terminerons par un clin d’œil à l’attention de notre Maire et pilote local, Claude PILET, qui ne manquait pas d’apporter à sa façon et avec sa gouaille habituelle une touche pleine d’humour et de décontraction à l’épreuve sillonnant ses terres. Lors de ses passages sur la rampe d’arrivée, au terme de chacune des 3 boucles, il nous expliquait à l’envie, tout ruisselant (rappelons qu’il faisait chaud sous les capots et dans les combis !), combien il prenait plaisir à « élargir les routes de Bords », se gardant bien de toucher à un seul millimètre de celles de Puy-du-Lac, dont il a la charge de l’entretien…

Dommage que Serge MARCOUILLE fût absent pour partager telle attention portée à son asphalte communale… Une preuve de ces « travaux municipaux d’intérêt général » nous fut donnée, avec la présence de belles touffes d’herbes coincées sous la calandre de la BMW Puy-laquoise… Labourage et pâturage furent bien les deux mamelles guidant notre élu durant sa chevauchée fantastique. Sur les 15 historiques au départ de chez GRANDON Production, elles étaient encore 12 en vie au terme des 40 km chronométrés, preuve que les belles anciennes, mêmes malmenées, ont encore du coffre…

Le podium VHC

A l’heure de la remise des prix, vainqueurs comme vaincus, entourés de leur assistance, ne masquaient pas le plaisir qu’ils avaient pris durant un week-end qui s’était montré très printanier pour ne pas dire estival. La bonne humeur pouvait alors se partager autant que le vin d’honneur servi par la formidable équipe du Comité des Fêtes de Bords managée par l’inoxydable et dévoué Jean-Pierre LOUYOT. Dehors, sous le « cagna » déclinant, d’autres bénévoles, tout aussi anonymes que généreux dans l’effort, rangeaient le matos, enlevaient barrières et rubalise, rendant Bords à Bords. Même pas sûr qu’ils aient pris le temps de trinquer… Le spectacle éphémère du Printemps 2015 avait vécu et fait des historiques heureux.

Vivement l’an prochain que l’on recommence… Tchin !

-> Classement VHC 2015

Patrick GUERIN – SAO
photos : J.Lemasson, P. Launay, Rudy Méreau, P. Guérin
photo1 : 1er VHC Bruno MAINGUET & James CARABEAU

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Portfolio

 

Documents joints


 Classement VHC 2015 (PDF - 117.5 kio)